Abidjan, 26 août 2024 (AIP)- Le président du conseil régional du Poro, Fidèle Sarassoro, a exhorté, dimanche 25 août 2024, à Abidjan, les jeunes du Poro à se faire établir leurs extraits d’acte de naissance en prélude à la prochaine opération de révision de la liste électorale, rapporte une note d’information transmise à l’AIP.
M. Sarassoro a chargé 1200 chefs traditionnels et chefs de canton de la région du Poro de sensibiliser leurs enfants à se rendre massivement à la mairie et dans les sous-préfectures pour obtenir leurs extraits d’acte de naissance et se préparer à s’inscrire sur la liste électorale.
« Je vous demande donc, dès votre retour chez vous, de recenser toutes les personnes qui n’ont pas d’acte de naissance et à les encourager à aller à la sous-préfecture ou à la mairie pour se faire établir un jugement supplétif d’acte de naissance. Cet acte de naissance leur permettra d’obtenir plus tard le certificat de nationalité et la carte nationale d’identité », a-t-il déclaré, lors d’une cérémonie d’échange avec les chefs traditionnels à Korhogo.
Cette action de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de l’application de la circulaire 008 du 25 juillet 2024, prise par le président de la République dans le cadre de la révision de la liste électorale et du recensement des électeurs.
Se prononçant sur la question de l’état civil, le président du conseil régional du Poro a rappelé qu’un enfant qui n’a pas d’acte de naissance, est un enfant qui n’a pas d’existence légale. Une telle situation a des conséquences préjudiciables tant pour les parents que pour l’enfant lui-même.
” La première conséquence est que l’enfant qui n’a pas d’acte de naissance ne pourra pas être inscrit à l’école quand il en aura l’âge. La deuxième est que les parents d’un enfant non déclaré ne peuvent pas prouver, au regard de la loi, que cet enfant est effectivement leur enfant. Ce dernier ne pourra pas se faire établir plus tard, quand il en aura besoin, un certificat de nationalité ou une pièce d’identité nationale. Cet enfant sera ainsi privé de toutes les possibilités d’éducation, de formation et d’emplois décents. Il ne pourra pas, non plus, s’inscrire sur la liste électorale et voter”, a-t-il détaillé.
Cette rencontre avec les chefs traditionnels du Poro a été rehaussée par la présence de plusieurs autorités politiques du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), dont le président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), Eugène Aka Aoulé.
(AIP)
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