Bouaké, 26 juil 2024 (AIP)- Le ministre-gouverneur, Jean-Claude Kouassi, a appelé les acteurs miniers du District autonome de la Vallée du Bandama encore dans l’illégalité à régulariser leur situation, lors de la 6e édition des « Jeudis du district » tenue jeudi 25 juillet 2024 à l’Université internationale privée ICK.
Cette rencontre d’échange, qui a réuni les autorités administratives, politiques, religieuses, coutumières, ainsi que des organisations de jeunes et de femmes, s’est déroulée autour du thème « Développement et promotion des mines et industries extractives dans le district autonome de la vallée du Bandama (DAVB) ».
Le premier responsable du District autonome de la Vallée du Bandama et initiateur principal de cette rencontre, a souligné l’importance d’informer les populations et toutes les parties prenantes sur le secteur minier, pourvoyeur de richesses et d’emplois dans les régions de Gbêkê et du Hambol.
Il s’agissait surtout de mieux situer les participants sur la dynamique du secteur minier et sur son impact en termes de création de richesses, de contribution à la lutte contre le chômage, et à l’autonomisation des communautés locales.
Jean-Claude Kouassi a rappelé que le gouvernement vise une contribution des mines (hors pétrole et gaz) au PIB d’environ 6% d’ici 2025, et a mis en œuvre des actions prioritaires telles que la mise en place d’un système de cadastre minier moderne et transparent, l’amélioration de la gouvernance du secteur, et la création d’une brigade de répression des infractions du code minier.
La directrice régionale des mines et de la géologie du Hambol, Solange N’Gonian Kouadio, a souligné les potentialités minières du District autonome de la Vallée du Bandama et les résultats obtenus en 2023, notamment, en termes de production d’or, de sable, et de terre granuleuse, ainsi que les infrastructures de base réalisées grâce à l’exploitation minière.
Elle a également mentionné les difficultés rencontrées dans le secteur, telles que la persistance de l’orpaillage illicite, l’arrêt des chantiers écoles, et les obstacles à l’obtention des différents avis techniques.
Les représentants de la société COOPEDA, de la coopérative Abla Pokou de Brobo, et de la société CADERAC ont partagé leurs expériences en matière d’exploitation.
(AIP)
rkk