Abidjan, 26 juil 2024 (AIP) – Les compétences des chercheurs ivoiriens en matière d’analyse et de suivi de la biodiversité ont été considérablement renforcées grâce à l’utilisation des technologies de codage de l’ADN, lors d’un séminaire qui s’est tenu à Abidjan, le mercredi 24 juillet 2024.
Ce séminaire, intitulé “Renforcer le suivi de la biodiversité grâce aux technologies de l’ADN”, a été organisé par le Centre international de recherche en agroforesterie (ICRAF) en collaboration avec l’International Barcode of Life (IBOL). Il a permis de favoriser les échanges de connaissances et de développer les compétences entre les parties prenantes et la communauté scientifique nationale.
Le directeur pays de l’ICRAF, Dr Kouamé Christophe, a expliqué que la technologie de séquençage de l’ADN permet d’identifier les espèces botaniques à partir de leur séquence génétique.
« L’intérêt de cette technologie réside dans le fait qu’elle nous permet de travailler efficacement sur la biodiversité en comprenant les causes de son déclin. Pourquoi la biodiversité est-elle en régression ? Quels sont les facteurs responsables de ce déclin ? Une fois que nous avons étudié les causes, la technologie nous aide à identifier ce qui est présent et ce qui fait défaut, afin de restaurer et d’enrichir la biodiversité », a précisé Dr Kouamé.
Cette technologie permet une détection rapide des éléments présents et, grâce aux recommandations issues des premières observations, de localiser ce qui est manquant pour restaurer et enrichir la biodiversité.
Le directeur pays de l’ICRAF a salué la tenue de ce séminaire qui a permis de partager l’expertise avec la communauté des chercheurs, facilitant ainsi la construction de programmes communs pour atteindre plus rapidement les objectifs en matière de gestion et de suivi de la biodiversité.
« Notre objectif est de préserver et d’enrichir notre environnement afin qu’il soit en meilleure santé. En tant que structure de recherche, nous accueillons des stagiaires qui bénéficient d’une formation pratique sur le terrain, tandis que nos partenaires universitaires assurent la formation de base », a-t-il souligné.
La formation dispensée par la secrétaire exécutive de l’IBOL, Dr Adrianna Radulovici, s’inscrit dans le cadre du projet NBS Forêts Guinéennes, mis en œuvre par le consortium EUMC/CECI. Elle s’est déroulée à la salle de conférence du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), sis à Cocody.
(AIP)
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