Guiglo, 21 juil 2024 (AIP) – Le directeur général de l’Agence foncière rurale (AFOR), Bamba Cheick Daniel, affirme que le programme de renforcement de la sécurisation foncière rurale (PRESFOR), dont sa structure à la charge de la mise en œuvre, est un projet de salut public, comme le fut le déploiement de l’administration pendant la crise socio-militaro politique de septembre 2002 à avril 2011, en Côte d’Ivoire.
M. Bamba a fait cette affirmation, jeudi 18 juillet 2024 à Guiglo, à l’occasion de la cérémonie officielle de lancement national du PRESFOR, à la place publique Félix Houphouët-Boigny de la capitale de la région du Cavally (Ouest de la Côte d’Ivoire).
«Le PRESFOR n’est pas un projet de concorde social, du renforcement du tissu social, mais un projet de sûreté et de sécurité nationales», a-t-il clamé devant un public réunissant toutes les couches socio-professionnelles du pays, et des partenaires au développement, dont le chef de la délégation de la Banque mondiale (BM), qui finance le PRESFOR, André Teyssier, représentant la directrice des opérations de la BM en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Bénin, et au Togo.
Le directeur général a fait savoir que “le terrain a parlé, les populations ont parlé, et toutes les difficultés sont revenues au visage, mais ils ont pu, finalement, réfléchir pour travailler, sous l’autorité du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture (…), Kobenan Kouassi Adjoumani, et ont obtenu l’accord du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, et de la BM, pour ce projet encore plus important qu’est le PRESFOR, premier projet africain de sécurisation foncière rurale”.
Bamba Cheick Daniel a souligné qu’il faut qu’à l’image de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2024) de football remportée par la Côte d’Ivoire, le pays gagne aussi la CAN du foncier, se disant rassurer et n’avoir pas peur, d’autant que le président Ouattara, à la demande du ministre Adjoumani, a voulu dans la symbolique forte que doit emporter le lancement de ce projet, que cela soit fait à Guiglo, dans la région du Cavally, où l’AFOR est venue travailler avec les populations locales pour avancer ensemble.
Il a souligné que tous les éléments sont réunis pour qu’ils réussissent la mise en œuvre de ce projet, qui est désormais national, et à travers lequel il n’y a pas un lopin de terre sur l’ensemble du territoire national, qui y échappe. Notant avec satisfaction que dans les régions de l’Ouest, le taux de réalisation de la délimitation des territoires villageois oscille entre 96% et 100%.
(AIP)
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