Abidjan, 19 juil 2024 (AIP)- Un total de 83 milliards de francs CFA a déjà été investi dans la phase de maturation du projet “Akwaba City, ville nouvelle”, un projet d’aménagement foncier urbain d’une superficie de 7 000 hectares dans la sous-préfecture d’Anyama.
L’information a été donnée, jeudi 18 juillet 2024, à Abidjan, par le Président directeur général (PDG) de Sophia SA, l’entreprise en charge du projet, Touré Ahmed Bouah, lors d’une conférence de presse, dans un complexe hôtelier de Cocody.
Le plan d’aménagement, réalisé sous le contrôle du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), a été soumis à l’approbation du ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme. M. Touré dit être dans l’attente de la réponse de la tutelle pour lancer les prochains travaux sur le site situé sur l’axe Abidjan-Anyama, précisément à Akoupé-Dzeudji.
“Notre plan d’aménagement a été intégré dans le plan directeur de la ville d’Abidjan. Depuis 5 ans, nous attendons que l’Etat valide le plan d’aménagement que le cabinet Conseil lui-même a proposé. C’est cet arrêté d’approbation qui te permet d’aller commencer le tracé et l’ouverture des voies d’aller bitumer, d’aller mettre les poteaux, de traduire dans la réalité le dessin sur papier”, a-t-il souhaité.
Touré Ahmed Bouah a réagi à l’actualité brûlante sur le saut d’humeur de personnes qui ont récemment accusé son entreprise de vouloir exproprier des détenteurs de titres foncier sur ledit site. il a précisé qu’il s’agit de squatters qui, illégalement, revendiquent des propriétés sur une parcelle de 1260 hectares rétrocédés au Fonds de prévoyance militaire (FPM) pour liquidation en vue de vider le contentieux né du projet avorté de “terrains nus” des forces de défense et de sécurité.
“Sophia est dans une dynamique de l’aménagement. Nous ne sommes pas là pour exproprier quelqu’un. Je ne travaille pas en dehors de la loi. Je n’ai pas envoyé des loubards pour frapper quelqu’un”, a-t-il précisé, rappelant sa détermination à mener à terme le projet “structurant” et conforme à “l’orthodoxie urbanistique”.
En application de la loi de 1997 sur l’urbanisme, l’entreprise Sophia SA a reçu, en 2003, un agrément l’autorisant à procéder à l’aménagement d’un espace de 7000 hectares dans la zone d’Akoupé Dzeudji. L’expertise du BNETD a été sollicitée et des conventions ont été signées avec les communautés villageoises concernées pour la purge des droits coutumiers.
Le projets comprenaient des sous-composantes à savoir des logements, des parkings, un cimetière, des commerces et autres, dont le projet immobilier des militaires.
(AIP)
fmo