Yamoussoukro, 14 juil 2024 (AIP) – Le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture maladie universelle de Côte d’Ivoire (MSHPCMU), en collaboration avec l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), a organisé du jeudi 11 au vendredi 12 juillet 2024 à Yamoussoukro une réunion de coordination dans le cadre de la troisième phase du projet « Prévention et traitement de la fistule obstétricale en Côte d’Ivoire ».
Placée sous la présidence du directeur général de la santé, Pr Samba Mamadou, cette réunion visait à renforcer la coordination du projet, examiner l’état de mise en œuvre du plan d’accélération afin de proposer des solutions aux défis identifiés et explorer des pistes de réflexions pour assurer la continuité de la prévention et du traitement de la fistule obstétricale en Côte d’Ivoire.
Le projet tripartite qui est à sa troisième phase (2021-2024) repose sur le renforcement de la détection des cas de fistule obstétricale et leur prise en charge par des campagnes opératoires, en complément des traitements en routine.
Pour le représentant adjoint de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Mohamed Ahmed Abd, « les efforts doivent être redoublés pour atteindre la cible fixée de cette 3e phase du projet qui prend fin en décembre prochain ».
Il a ajouté que l’organisation de la rencontre de Yamoussoukro est le signe de la détermination des acteurs « à améliorer la santé maternelle, à sauver des vies et à restaurer la dignité de toutes ces femmes qui souffrent en silence ».
Depuis 2012, le MSHP-CMU de Côte d’Ivoire, la KOICA et l’UNFPA ont signé un accord tripartite pour contribuer à l’élimination de la fistule obstétricale en Côte d’Ivoire.
La fistule obstétricale est une maladie invalidante qui touche 73 856 femmes et de filles en Côte d’Ivoire. C’est une lésion grave qui survient lors d’un accouchement difficile, souvent prolongé, principalement chez les femmes des zones rurales et pauvres ayant un accès limité aux services de santé sexuelle et reproductive. Elle se caractérise par une ouverture anormale entre la vessie ou le rectum et le vagin, entraînant une incontinence urinaire ou fécale permanente, ainsi que des douleurs et des infections récurrentes.
(AIP)
gso/haa