Abengourou, 09 juil 2024 (AIP)-Le commissaire central de la Commission électorale indépendante (CEI) superviseur de la région de l’Indénié-Djuablin, Emile Ebrottié, en campagne d’éducation civique électorale à l’intérieur du pays, a rencontré lundi 08 juillet 2024, les populations d’Abengourou en vue de préparer une élection présidentielle apaisée en 2025.
La rencontre d’information et de sensibilisation s’est tenue au Centre d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) en présence du corps électoral, dirigé par le préfet de la région de l’Indénié-Djuablin et préfet d’Abengourou, Kouadio Kouassi Eugène, ainsi que des élus, représentants des partis politiques, associations de jeunes et de femmes, les représentants des commerçants et chefs traditionnels.
M. Ebrottié a souligné qu’à 15 mois de cette échéance importante, il est nécessaire de s’adresser aux électeurs, parfois « intoxiqués » par des partis politiques, pour qu’ils comprennent leurs droits et devoirs électoraux afin de participer de manière responsable et informée au processus électoral. Il a exhorté les jeunes à ne pas se laisser instrumentaliser lors des élections.
« Pendant les joutes électorales, nous sommes des adversaires, mais pas des ennemis. N’écoutez pas ceux qui viennent vous inciter à la violence. S’il doit y avoir des violences, qu’elles ne commencent pas à Abengourou », a-t-il conseillé, ajoutant que c’est dans les comportements quotidiens que les Ivoiriens doivent instaurer la paix.
Le commissaire permanent adjoint de la CEI a rappelé les conditions de participation des acteurs directs à l’élection et l’organisation du processus électoral pilotée par la CEI. Il a expliqué que le candidat doit être Ivoirien, inscrit sur la liste électorale et jouir de toutes ses facultés ainsi que de ses droits civils et politiques.
Les électeurs, en tant que premiers acteurs, doivent être Ivoiriens, âgés d’au moins 18 ans, jouir de leurs droits civils et politiques. Ils ne doivent pas être frappés d’incapacité d’indignité, et doivent être inscrits sur la liste électorale.
« Pour pouvoir retirer le nom d’un citoyen sur la liste électorale, il faut présenter à la CEI son certificat de décès », a fait savoir le porte-parole de la CEI.
Emile Ebrottié, a précisé que le vote n’est pas obligatoire, « mais quiconque empêche un citoyen d’aller accomplir son droit de vote est passible de poursuites ».
Le superviseur des élections dans les régions de l’Indénié-Djuablin, du Moronou et de l’Iffou, Emile Ebrottié, a expliqué que la CEI œuvre pour l’égalité des chances des candidats et pour la transparence des élections. Il a informé que la prochaine révision de la liste électorale débutera fin septembre et encouragé les acteurs présents à la rencontre de sensibilisation, à diffuser largement ce message auprès de l’ensemble des populations.
(AIP)
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