Dr Zagré a fait cette recommandation lors d’un atelier sur l’impact de ce nouveau code dans le secteur privé et sur les implications et la Responsabilité élargie du producteur (REP), initié par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire(CGECI), afin d’informer et de sensibiliser les entreprises sur le code de l’environnement notamment sur les responsabilités assignées au secteur privé.
Il a expliqué que la REP, élément majeur de ce code, oblige les fabricants, distributeurs et importateurs à prendre en charge techniquement et financièrement la gestion des déchets générés par leurs produits afin de lutter contre le changement climatique, protéger la biodiversité et promouvoir l’économie verte. La REP implique entre autres, la durabilité et l’innovation dans la gestion des déchets,
Ainsi, a-t-il ajouté, le principe du pollueur- payeur impose, à son tour, une taxe ou une redevance à toute personne dont l’activité pollue l’environnement.
” Les entreprises ne doivent pas se désengager par ce principe du pollueur-payeur. Payer peut être facile pour certains, mais la protection de l’environnement reste primordial “, a-t-il précisé.
Dr Eugène Zagré a également relevé que ce code contraint les acteurs du développement durable à rendre compte des décisions prises et des actions entreprises clairement aux populations et aux parties prenantes.
Le code de l’environnement interdit, par ailleurs, la discrimination environnementale et sociale défavorisant une personne ou un groupe de personnes, en raison de l’apparence, la croyance, le handicap,
l’âge ou le genre.
Le panel a été coanimé par des experts de l’Agence national de gestion des déchets (ANAGED), de la Société financière internationale (SFI), et du Centre ivoirien anti-pollution (CIAPOL).
(AIP)
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