Bondoukou, 29 juin 2024 (AIP) – Plusieurs projets structurants sont en cours de réalisation pour 2024 dans le cadre du Projet d’appui au développement économique et écologique des territoires ruraux (ECOTER) initié par le Conseil régional du Gontougo, à l’issue de la réunion du Comté régional de développement (CRD) de ce projet ouverte vendredi 28 juin 2024 par le secrétaire général de la préfecture de Bondoukou, Loan Constant.
Ces projets concernent, entre autres, des points d’ approvisionnement de couloirs agropastoraux à Tagadi et Sorobango, la réhabilitation de la retenue d’ eau de Flakiédougou, la formation de 25 groupements coopératives et la réhabilitation de périmètres irrigués de maraichers des localités de Sapli, Sanguehi et Tankessé.
Financé par l’Agence française de développement (AFD), l’ECOTER a pour objectif de valoriser l’économie rurale, améliorer la gestion des ressources naturelles ainsi que les conditions de vie des populations dans un climat social apaisé, selon M. Loan.
Cette initiative vise à sortir des projets structurants fiables pour la région du Gontougo, a fait savoir le conseiller régional du Gontougo, Hamidou Ouattara.
L’ECOTER comprend plusieurs composantes à savoir, la gestion des ressources naturelles et la filière économique, la gouvernance territoriale et dialogue social, le développement économique durable des filières agriculture et ressources animales ainsi que la gestion des ressources naturelles.
L’assistant à l’agent de développement territorial du projet ECOTER, Bini Kouakou, a souligné les actions programmées de 2020 à 2023 pour un montant de 411 953 370 F CFA, dans la première phase, avec le financement des organisations de la société civile (OSC) et la deuxième phase, avec les réalisations de projets structurants d’un montant de 662 553 608 FCFA.
Les activités du CDR de l’ECOTER, s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Contrat de désendettement et de développement (C2D).
D’un montant total de 18, 9 milliards FCFA, le projet ECOTER couvre huit régions. Il doit permettre la réalisation de deux programmes structurants, par région, en matière de développement économique et de gestion durale et en plus, veiller à la mise en place d’appels à projets des appels destinés aux OSC par les conseils régionaux.
(AIP)
nmfa/zaar