Niakara, 18 juin 2024 (AIP) -Des femmes du département de Niakara (Centre-nord, région du Hambol), actives dans la cueillette des fruits sauvages, ont relevé, dans un entretien avec l’AIP, lundi 17 juin 2024, une récolte ” intéressante cette année ” du Néré et du Saba senegalensis, communément appelés ” Côcôta ” ou “Cacao sauvage”.
« Cette année, les arbres du Néré ont suffisamment produit. On fera beaucoup de soumbala et cela nous permettra d’avoir un peu d’argent, Inch’Allah », s’est réjouie une productrice du soumbala, Yelli Coulibaly (46 ans), une habitante de Niédiékaha, localité au nord de la ville de Niakara.
Comme dame Coulibaly, d’autres opératrices du Soumbala, arôme traditionnel issu des fruits du Parkia biglobosa, appellation scientifique du Néré, dont une habitante de Tortiya, Adjaratou Koné (39 ans), ont également confirmé une ” intéressante ” production dudit arbre sauvage ainsi que celle du Saba senegalensis, fruits de lianes sauvages communément dits “Côcôta ” ou ” Cacao sauvage “.
Selon plusieurs amateurs de ces produits sauvages, dont un employé d’une compagnie sucrière à Badikaha, René Amany Koffi (52 ans), le fruit mûr du néré et le soumbala -qui en découle- revêt un potentiel nutritif non négligeable.
«Cette année, on voit beaucoup de fruits de Néré et de Cacao sauvage sur les marchés », a-t-il souligné.
Selon M. Amany, le Néré est un ensemble de graines recouvertes d’une pulpe farineuse jaune, et le soumbala, “est une vraie moutarde et un “cube maggi africain” parce qu’il sert à relever les goûts en cuisine”.
Quant au Saba senegalensis, c’est un fruit disposant d’une coque globuleuse qui contient des graines enrobées de pulpes jaune orangé à la fois très moelleuses, juteuses, acidulées et sucrées, de l’avis de nombreux amateurs de ce fruit de liane dans le département de Niakara, dont un agent du ministère de la santé, Esther Yéo Zenabou (28 ans), une habitante de Tafiré, interrogée par l’AIP, lundi.
(AIP)
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