Daloa, 16 juin 2024 (AIP) – Les acteurs de la lutte contre le travail des enfants collaborant au projet Landscape & Referral (Paysage référentiel) se sont retrouvés du mercredi 12 au vendredi 14 juin 2024 à Gonaté (Département de Daloa) pour mener des actions communes de sensibilisation des communautés de la sous-préfecture sur la nécessité de protéger et de promouvoir les droits des enfants.
Les ONG Solidaridad, Save the Children, Agriculture en action, Croix-Rouge Côte d’Ivoire, Croix-Rouge de Monaco, Génération femme du troisième millénaire (GFM3) et la fondation International Cacao Initiative commémoraient de cette façon ainsi la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants et la Journée de l’enfant africain, à l’invitation du comité régional du Système d’observation et de suivi du travail des enfants en Côte d’Ivoire (SOSTECI).
Les services administratifs concernés par la problématique tels la direction régionale du Travail, la direction régionale de femme, de la famille de l’enfant, la commission régionale du Conseil national des droits de l’homme, le complexe socioéducatif de Daloa ont pris part aux activés, marquées par des interventions sur les droits des enfants et les devoirs des parents à leur égard, les conséquences du travail des enfants et du mariage précoce de la jeune fille, etc.
La rencontre a permis, par ailleurs, aux participants de s’informer mutuellement sur les réalisations, les réussites et les bonnes pratiques à travers des échanges sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire pour éradiquer le travail des enfants.
Instituée en juin 2002 par l’Organisation Internationale du Travail, la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants est célébrée le 12 juin de chaque année afin d’attirer l’attention de l’opinion publique sur l’ampleur du phénomène, d’en faire l’état des lieux et d’appeler à des actions concrètes en vue de son élimination. Le thème de l’édition 2024 est : « Respectons nos engagements, mettons fin au travail des enfants ! »
Quant à la Journée de l’Enfant Africain, elle vise à rappeler à la mémoire collective la tuerie de collégiens et de lycéens noirs intervenue le 16 juin 1976, à Soweto (Afrique du Sud), lors d’une manifestation de protestation contre l’imposition de l’affikaans (langue néerlandaise) comme langue d’enseignement dans le pays.
(AIP)
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