Abengourou, 12 juin 2024 (AIP)-Le préfet de région, préfet du département d’Abengourou, Kouadio Kouassi Eugène, a exhorté les populations, à s’engager résolument dans le processus de délivrance de certificat foncier qui conduira à terme à faire en sorte qu’aucune terre du domaine foncier ne soit sans maître, lors de la cérémonie de remise officielle par l’Agence foncière rurale (AFOR) de certificats fonciers aux propriétaires terriens et de contrats agraires aux exploitants non-propriétaires, lundi 10 mai 2024.
M. Kouadio a demandé aux bénéficiaires du Projet d’amélioration et de mise en œuvre de la politique foncière rurale (PAMOFOR), aux chefs des villages, de canton et les autorités administratives de sensibiliser leurs parents, d’amplifier la sensibilisation en vue de faire en sorte que la procédure qui consiste à délivrer les certificats sur les terres rurales soit une réalité dans la région de l’Indénié-Djuablin.
Il a rappelé que la propriété sur le foncier rural est un gage de maintien de la paix et de cohésion sociale. « C’est pour cela que le gouvernement avec ses partenaires financiers est résolument engagé à faire aboutir le processus », a expliqué le préfet d’Abengourou.
Le projet pilote du PAMOFOR a été exécuté par l’AFOR de 2018 à 2023, et concerne six régions du pays, à savoir, l’Agneby-Tiassa, le Bafing, le Sud Comoé, la Mé, l’Iffou et l’Indénié-Djuablin.
Il a permis de délivrer 2 584 certificats fonciers et 1 539 contrats agraires. La phase d’extension d’une durée de 16 mois a démarré en mai 2023 et prend fin le 30 juin 2024. Elle vise, globalement, la délivrance de 37 377 certificats fonciers et la signature de 62 365 contrats agraires, dont 6 377 certificats fonciers et 13 000 contrats agraires pour la région de l’Indénié-Djuablin.
Au 1ᵉʳ juillet 2024, l’on enregistre pour la phase d’extension dans la région de l’Indénié-Djuablin, 852 certificats fonciers soit 13 % de la cible visée en fin de projet et 11 238 contrats agraires soit 86,6 % de la cible.
La problématique du foncier en Côte d’Ivoire est d’une grande sensibilité, dont dépendent la paix et la cohésion sociale, socles du développement économique et social du pays. Pour avoir perçu très tôt les enjeux, la Côte d’Ivoire et la Banque mondiale œuvrent pour la sécurisation des terres et des relations entre les propriétaires terriens et les exploitants non-propriétaires.
(AIP)
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