Abidjan, 06 juin 2024 (AIP) – La production de noix brute de cajou de la Côte d’Ivoire représente à elle seule 40% de l’offre mondiale, a annoncé le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly.
Lors de l’émission “Tout Savoir sur” organisée par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), mardi 4 juin 2024, Dr Adama Coulibaly, a expliqué que cette performance est le résultat de plusieurs facteurs, notamment les avancées de la recherche agronomique avec des variétés d’anacardiers à haut rendement, ainsi que l’encadrement et la sensibilisation des producteurs sur les meilleures pratiques agricoles.
“En ce qui concerne la filière anacarde, c’est une note de satisfaction. Nous sommes passés de moins de 500 000 tonnes avant la réforme à 649 587 tonnes de noix brutes de cajou en 2016. Depuis lors, la production a continuellement augmenté pour atteindre 1 225 935 tonnes en 2023”, a révélé Dr Coulibaly.
Il a également ajouté que pour la campagne en cours, il est prévu une production de 1 250 000 tonnes. Et en raison des conditions climatiques défavorables, l’estimation a été révisée à 1 000 000 tonnes, dans toutes les zones de production et dans tous les pays.
Depuis 2015, la Côte d’Ivoire est le premier producteur et exportateur de noix brutes de cajou au monde, selon Dr Adama Coulibaly.
Le Conseil du coton et de l’anacarde, créé par la loi n°2013-656 du 13 septembre 2013 en remplacement de l’Autorité de régulation du coton et de l’anacarde (ARECA), a pour mission de suivre les règles relatives à la commercialisation du coton et de l’anacarde et de réguler les activités des deux filières.
(AIP)
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