Abidjan, 28 nov 2023 (AIP)- Un atelier de validation de la stratégie sectorielle commerciale offensive de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) s’est ouvert mardi 28 novembre 2023, à Abidjan.
Cet atelier vise à valider les résultats de l’étude de la stratégie sectorielle commerciale offensive de la ZLECAf. L’étude a permis d’identifier les opportunités et les éventuelles menaces des marchés d’import-export, porteurs de la Côte d’Ivoire dans les marchés des États de l’Union Africaine, répartis en cinq communautés économiques régionales, que sont la CEDEAO, l’UMA, la CEEAC, la SADC et le COMESA.
Les produits qui font l’objet de cette étude entamée depuis 2019, sont notamment le café-cacao, l’anacarde, le coton, le textile habillement, le manioc et ses dérivés, les fruits tropicaux, l’hévéa-palmier, le beurre de karité, le transport et les TIC.
L’atelier est à l’initiative de Comité national de la zone de libre-échange continentale Africaine (CN-ZLECAf), sous la coupole du ministère du Commerce et de l’Industrie avec l’appui de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).
L’accord sur la ZLECAf est officiellement entré en vigueur le 30 mai 2019. Il se présente comme une opportunité réelle pour faire avancer l’intégration économique de l’Afrique à l’échelle continentale, et stimuler le commerce intra africain qui demeure très faible selon les statistiques (environ 15%).
En effet, l’accord portant création de la ZLECAf engage en effet les pays africains à supprimer les droits de douanes sur 97 % des biens qu’ils produisent. De ce fait, la ZLECAf donnera lieu à une concurrence accrue sur le continent, les pays engagés dans le commerce intra africain devront compter sur la qualité des biens et services mis sur le marché continental pour être compétitif vis-à-vis des autres pays.
La ZLECAf pourrait permettre aux pays africains de faire sortir de l’extrême pauvreté 30 millions d’habitants et d’accroître le revenu de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour.
Sur les 450 milliards de dollars de gains potentiels, environ 300 milliards proviendraient des mesures de facilitation du commerce visant à lever les freins bureaucratiques et à simplifier les procédures douanières, a indiqué la secrétaire exécutive de la CN-ZLECAf, Fatoumata Fofana épse Boundy.
Le représentant de la CEA, Amadou Diouf a salué « la Côte d’Ivoire pour tous les efforts déployés dans la mise en œuvre de l’Accord », exprimant l’engagement des Nations unies dans cette dynamique engagée.
(AIP)
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