Man, 28 nov 2023 (AIP)- Une vingtaine de policiers, en service dans les zones frontalières dans l’Ouest ivoirien, ont bénéficié, du 20 au 24 novembre 2023 à Man, d’une formation sur la lutte contre la fraude documentaire et à l’identité.
L’atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Gestion des frontières en Côte d’Ivoire », financé par la Confédération suisse et mis en œuvre par l’International Center for Migration Policy Development (ICMPD).
Selon la cheffe de projet, Natalija Spunjini, l’objectif principal de ce projet est de soutenir le gouvernement ivoirien à travers le ministère de l’intérieur et de la sécurité pour aider à faire face aux défis sécuritaires surtout aux frontières du pays.
« Le document en principe, il n’y a pas de faille, mais le mode opératoire des criminelles s’améliore chaque année et pour cela ils sont toujours un peu en avance sur les forces de sécurité. On découvre de nouvelles méthodes utilisées par ces organisations criminelles transfrontalières, et bien sûr, on est aussi obligé de faire face à tout ça », a indiqué Mme Spunjini.
La formation a porté essentiellement sur les différents formats et documents, la détection des faux documents, la falsification, la contrefaçon, les techniques de reconnaissance faciale, etc.
« Personnellement, je n’ai pas moins de 20 ans de police et je suis même dépassé et étonné de voir qu’il y a beaucoup de choses qu’avec le nombre de temps que j’ai fais à la police, je ne maîtrise pas. Mais aujourd’hui avec cet atelier je suis en train d’apprendre beaucoup de chose et je souhaite que cela continue (…) Quand nous sommes à la frontière c’est véritablement les documents que nous devons contrôler et qui dit document, dit aussi fraude. Il faut donc être expert, un spécialiste pour pouvoir détecter tout ce que les fraudeurs et les personnes qui veulent forcément changer d’identité », a commenté l’adjudant-chef, Malan Amon Félix du commissariat de police mixte de Touba.
En provenance des commissariats mixtes de Touba, Sipilou, Biankouma, Zouan-Hounien et Toulepleu ainsi que des postes frontières de Pekan et Ohidougou, les participants, ont été outillés cinq jours durant à la connaissance de tous les éléments de sécurité que renferment un document avant d’autoriser la rentrée ou la sortie d’une personne du territoire.
(AIP)
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