Abidjan, 28 nov 2023 (AIP)-Une trentaine de personnes issues des administrations publiques, des collectivités territoriales, des organisations professionnelles et autres parties prenantes du secteur de la pêche a pris part du 22 au 24 novembre 2023 à Grand Bassam, à un atelier de concertation et de validation technique portant sur des projets de textes réglementaires dans le secteur de la pêche.
Cette réforme, une initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers ses projets initiative pêches Côtières et EAF Nansen vise à appuyer les efforts du ministère des Ressources animales et halieutiques (Mirah) en vue d’améliorer son cadre juridique dans le secteur de la pêche.
Au cours des travaux, les participants ont poussé la réflexion sur six projets de textes à savoir, le projet de décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de la commission technique nationale de recherche en soutien à la mise en application de l’approche écosystémique des pêches (AEP), le projet d’arrêté fixant les modalités de recrutement des observateurs embarqués à bord des navires de pêche maritime et les conditions d’exercice de leur fonction dans le cadre du programme des observateurs.
Il s’agit également du projet d’un arrêté portant création, attribution, organisation et fonctionnement de la cellule genre du MIRAH, le projet d’un arrêté définissant les conditions et exigences pour la création ou l’ouverture des quais de débarquement pour la pêche artisanale et enfin, le projet d’un arrêté définissant les exigences requises pour la transformation artisanale des produits halieutiques.
Les six projets de textes passés en revue seront soumis à la validation du Mirah, qui, lui à son tour, les fera adopter par la Gouvernement.
Au nom du ministre des Ressources animales et halieutiques, Mme Fadiga Haïda Kaly née Diarrassouba a précisé que plus de 5% de la population de l’Afrique tire des produits de la pêche, leurs moyens d’existence et 77% des produits de la pêche est destiné à l’alimentation humaine. D’où l’intérêt de l’amélioration du cadre juridique de ce secteur en vue de permettre une gestion durable de la ressource halieutique en Côte d’Ivoire.
Koné Aboubakar Sidik, administrateur national du projet Initiative pêches côtières qui représentait par ailleurs, le premier responsable de la FAO en Côte d’Ivoire à cette rencontre, a réitéré la disponibilité de son organisation à soutenir toutes les initiatives du Gouvernement ivoirien dans le cadre de la durabilité des ressources halieutiques.
La présidente de l’union des sociétés de femmes dans la pêche en Côte d’Ivoire, Micheline Dion s’est réjouie de l’amélioration du cadre juridique régissant le secteur de la pêche qui permettra aux acteurs de se professionnaliser et de vivre décemment de cette activité.
(AIP)
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