Abidjan, 22 nov 2023 (AIP) – Un atelier de formation et de renforcement des capacités à l’intention de journalistes s’est déroulé mardi 21 novembre à Abidjan Cocody, précisément sur le Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI).
En lien avec la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture PNADEPA 2022-2026) élaborée par le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), le PSTACI a pour objet de mettre en place les bases d’une industrie aquacole performante et compétitive en Côte d’Ivoire.
‘’Ce Programme lancé officiellement le lundi 1er août 2022, à la station piscicole de Loka à Bouaké, vise à stimuler l’investissement dans le secteur aquacole, mais aussi à développer la chaine de valeur aquacole en Côte d’Ivoire’’, a situé Dr Kouakou Ernest, conseiller technique représentant le ministre Sidi Touré.
‘’Ainsi, cette vision du Gouvernement a-t-elle besoin d’être expliquée, comprise et appropriée par les hommes de médias, mais également par les populations et les principales parties prenantes’’, a-t-il poursuivi, en saluant la tenue de l’atelier organisé à Robert’s Hotel.
L’atelier a porté sur quatre communications, à savoir ‘’L’aquaculture et ses enjeux dans le développement socioéconomique de la Côte d’Ivoire’’ faite par Dr Kouakou Ernest, ‘’Le PSTACI face aux défis de la transformation de la chaîne de valeur aquacole en Côte d’Ivoire’’ prononcée par le coordonnateur général du Programme, Modibo Samaké, ‘’L’expertise malaisienne en appui au PSTACI’’ présentée par le directeur général de Pisci-Tech, Mohamed Razali Mohamed, et ‘’Notions de base sur l’aquaculture’’ animée par Dagnoko Daba, chef de service à la direction de l’aquaculture.
Selon M. Razali, au regard de ses atouts en termes de cours d’eau et de climat, la Côte d’Ivoire n’a pas besoin d’importer du poisson. Les difficultés du pays viennent du fait qu’il importe tout (équipements, alevins, intrants), les fermes sont très petites et les moyens affectés au secteur sont insuffisants. D’où la nécessité d’une collaboration entre le public et le privé.
D’une durée de cinq ans renouvelables une fois, le PSTACI permettra à la Côte d’Ivoire de produire 500 000 T de poissons à l’horizon 2030. La production nationale en produits halieutiques estimée à 105 219 T de poisson dont 6 300 T produits par l’aquaculture, soit 17% des besoins estimés à 641 619 T. Chaque année, le pays dépense 400 milliards de Francs CFA pour en importer. La consommation est estimée à 24,9 kg/habitant/an.
(AIP)
cmas