Abidjan, 19 mars 2024 (AIP)- La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré, a évoqué mardi 19 mars 2024 au foyer des jeunes de Marcory, l’ambition de la structure d’initier un programme de formation en politique à l’attention des jeunes, pour leur inclusion dans ce pôle essentiel pour la démocratie.
Mme Sangaré s’exprimait à l’occasion d’une activité conjointe initiée avec National democrate Institute (NDI). Elle a expliqué avoir choisi pour cible, les jeunes des partis politique dans le cadre d’un programme de promotion des droits civils et politiques. « Nous leur donnons la parole au travers de panel pour que ces jeunes nous parlent de leur rôle dans leur parti politique et comment ils s’engagent. »
Pour la présidente du CNDH, il est important de vulgariser des bonnes pratiques au profit des jeunes pour qu’ils soient mieux formés, mieux encadrés sur l’idéologie de leur parti politique. « Les jeunes ont un rôle essentiel. Il faut donc les former, il faut qu’ils aient un rôle au sein des formations politiques pour mieux servir », a-t-elle assuré.
Pour la chargée de programme au NDI, Inès Adia Onezou, représentant le directeur résidant François Traoré, il est important de promouvoir l’inclusion des jeunes au sein des partis politiques. « Il faut qu’il y ait plus de jeunes dans les instances de prise de décision parce que se sont des forces de propositions. Nous souhaitons que la jeunesse ne soit pas seulement utilisée à des tâches subalternes, mais plutôt à proposer des idées », a-t-elle indiqué.
Mme Onezou a assuré que dans le cadre du Programme d’appui à la redevabilité, à l’inclusion et à la résilience politique en Côte d’Ivoire (PAIRS), sa structure va davantage travailler avec les partis politiques pour la prise en compte des jeunes, en vue des échéances électorales à venir. « C’est un volet qui nous tient à cœur et que nous allons poursuivre dans le cadre de ces élections », a-t-elle indiqué.
Le député-maire de Tiassalé, Assalé Tiémoko, a encouragé les jeunes à se former pour être de bons acteurs politiques, non à la solde des leaders mais plutôt à la solde de l’intérêt commun. « Pour 2025, il faut que les jeunes arrivent à donner autre chose que leur vie. Ils doivent contribuer à responsabiliser leurs leaders. Ce qui fait la force d’une jeunesse, quelque soit son bord politique, c’est la formation », a-t-il exprimé.
(AIP)
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