Abidjan, 15 déc 2023 (AIP) -La première phase du projet ACCEL Africa à travers son approche Wind, a permis de financer des Activités génératrices de revenu (AGR) dans la sous-préfecture de Grand -Zattry dans le département de Soubré, précisément dans la localité de Bagoliéoua.
“En ce qui concerne les activités génératrice de revenus (AGR), le Bureau international du travail (BIT), dans le cadre de la première phase du projet , ACCEL Africa a pris la décision de soutenir chaque communauté en allouant une subvention d’un million de FCFA, en fournissant du matériel agricole notamment des semences de maïs amélioré, de l’engrais, des herbicides, des insecticides, ainsi que des sacs”, a déclaré Ouédraogo Souleymane, un formateur bénévole participant au projet WIND, à Bagoliéou.
Il a indiqué que concernant la production de maïs, les producteurs ont obtenu 150.000FCFA, comme bénéfice ajoutant que cela a permis de scolariser leurs enfants et de s’occuper de leur petite famille.
Dix villages ont été concernés par projet ACCEL Africa notamment Bagoliéioua, Pacso, Djéssoukro, Yaobakankro, Konankro, Kitéri, Baléville, Mahiéoua, Oréyo 2, Kouakoukro, Zogozoua, dix communauté au niveau de Grand-Zattry. Le projet s’est développé dans deux départements, Soubré- Zattry et M’Batto.
La pauvreté, rappelle-t-on, est l’une des causes profondes du travail des enfants. C’est pourquoi, l’amélioration des moyens de subsistance des agriculteurs et des ménages peut être un moyen de renforcer la protection des enfants.
Il est possible que certaines familles d’agriculteurs se trouvent dans l’incapacité d’envoyer leurs enfants à l’école et de leur fournir les éléments essentiels tels que les manuels scolaires, l’uniforme et les chaussures.
Cependant, grâce à des revenus supplémentaires provenant d’autres sources, ces familles agricoles peuvent alors consacrer des ressources financières à l’éducation de leurs enfants.
Des recherches ont montré que lorsque les agriculteurs dépendent uniquement du cacao, ils peuvent être vulnérables aux chocs sur les revenus (tels que les variations de prix, les mauvaises conditions météorologiques ou les maladies des cultures).
Cela peut, par ricochet, accroître le risque de travail des enfants, car ceux-ci pourraient être appelés à travailler dans l’exploitation pour aider à compenser le manque à gagner. En soutenant le développement de sources alternatives de revenus, en particulier celles qui n’impliquent pas l’agriculture, les ménages ont accès à des revenus tout au long de l’année.
Le Plan national d’actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (PAN 2019-2023) vise à soutenir l’extension des initiatives de renforcement socio-économique des familles vulnérables dans les zones à forte prévalence de ce fléau.
(AIP)
Apk/haa