Abidjan, 04 oct 2024 (AIP)– Alors que la violence s’intensifie au Moyen-Orient, avec des affrontements au sud du Liban, à Gaza et des représailles iraniennes contre Israël, un chercheur associé au Royal united services institute (RUSI), Baraa Shiban estime que ces tensions croissantes témoignent d’un échec diplomatique global, rapportent vendredi 4 octobre 2024, des médias internationaux.
Selon Baraa Shiban, l’incapacité des gouvernements à maintenir un dialogue stable aggrave la situation dans la région.
L’armée israélienne poursuit ses opérations contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, causant de nombreuses pertes humaines. Le chercheur avertit qu’une confrontation directe entre Téhéran et Tel-Aviv semble de plus en plus probable, alimentant l’inquiétude de la communauté internationale.
Shiban souligne que l’une des causes sous-jacentes de cette crise est l’absence de contrôle du gouvernement libanais sur sa frontière sud, une zone dominée par le Hezbollah. “Renforcer la capacité de l’État libanais à sécuriser cette frontière pourrait stabiliser la région et permettre de rétablir un dialogue”, explique-t-il.
Parallèlement, les violences à Gaza, où l’aide humanitaire peine à atteindre les civils, demeurent une priorité. Shiban insiste sur la nécessité de relancer les discussions en vue d’un cessez-le-feu avant que le conflit ne s’étende davantage. “Une guerre totale au Liban compromettrait les efforts de paix à Gaza”, avertit-il.
Alors que la riposte israélienne aux frappes iraniennes pourrait entraîner un embrasement généralisé, les dirigeants internationaux, y compris les États-Unis, semblent tenter d’éviter une escalade. Toutefois, l’absence de progrès diplomatiques alimente la crainte d’une crise régionale plus intense.
(AIP)
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