Abidjan, 04 oct 2024 (AIP)– Les garde-côtes djiboutiens recherchaient depuis jeudi 03 octobre 2024, des dizaines de migrants portés disparus après que des passeurs les ont forcés, la veille, à quitter leurs bateaux en mer Rouge au large des côtes de Djibouti.
Selon les autorités, au moins 48 personnes se seraient noyées, rapportent des médias internationaux.
Les bateaux, partis du Yémen, transportaient 310 migrants d’origine africaine, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui ne donne d’explication sur la raison pour laquelle les passeurs ont contraint les migrants à sauter en pleine mer. Toutefois, des survivants ont témoigné avoir été forcés de nager vers le rivage.
La tragédie s’est déroulée à environ 150 mètres d’une plage dans la région de Khor Angar, dans le nord-ouest de Djibouti. Jusqu’à présent, 115 survivants ont été secourus par les garde-côtes, et les recherches se poursuivent en haute mer et sur les plages environnantes.
Mercredi, l’OIM a indiqué que 111 personnes étaient encore portées disparues, tandis que les garde-côtes djiboutiens ont avancé le chiffre de 61 disparus.
Chaque année, des milliers de migrants, souvent originaires d’Afrique, traversent la mer Rouge ou le golfe d’Aden, en quête de meilleures conditions de vie. Ils fuient les conflits et la pauvreté pour tenter de rejoindre l’Europe, malgré les dangers de la traversée clandestine.
Le Yémen, point de départ de ces migrants, est en proie à une guerre civile depuis 2014, exacerbant la crise migratoire dans la région.
(AIP)
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