Abidjan, 04 oct 2024 (AIP) – Le directeur général de l’Agence de presse bulgare (BTA), Kiril Valchev, a appelé les agences de presse africaines à établir un équilibre harmonieux entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle (IA).
« Avant de développer l’intelligence artificielle, nous devons d’abord renforcer l’intelligence humaine et naturelle, car l’IA ne peut jamais remplacer la compassion humaine », a-t-il affirmé lors du panel inaugural de la 9e réunion du conseil exécutif de la Fédération atlantique des agences de presse africaine (FAAPA), qui se déroule depuis jeudi à Abidjan.
En abordant l’implémentation de l’IA dans les agences de presse, M. Valchev a souligné que la FAAPA, en tant qu’organisation, ne devrait jamais devenir une simple machine régie par des algorithmes, où les décisions concernant l’avenir de la presse seraient prises par des systèmes automatisés.
Selon lui, la coopération entre les agences de presse africaines doit s’intensifier, non seulement pour partager les bonnes pratiques, mais également pour promouvoir la culture de la paix à travers une information vérifiée et objective.
« Nous devons nous concentrer davantage sur les faits, et non sur la subjectivité. Le public mérite d’être guidé vers un océan d’informations véridiques. Qu’ils soient hommes ou femmes, jeunes ou vieux, chrétiens, musulmans ou animistes, tous ont droit à une information vraie, même dans l’ère des nouvelles technologies comme l’IA », a déclaré le DG de BTA.
Kiril Valchev a également mis en lumière les avantages que l’IA peut offrir aux agences de presse pour améliorer la qualité du travail.
L’IA, selon lui, permettra de trier les informations importantes, facilitant ainsi la diffusion de contenu pertinent. De plus, elle pourra accélérer les échanges d’informations entre agences dans diverses langues, tout en optimisant la diffusion de données similaires.
En outre, l’IA pourrait favoriser l’usage combiné de formats variés (texte, photo, vidéo, audio, infographie) et améliorer la présence des agences sur les réseaux sociaux en augmentant leur audience.
Elle pourrait également contribuer à la rédaction d’articles approfondis et participer à la formation du personnel des agences de presse africaines, renforçant ainsi leur capacité à s’adapter à l’évolution technologique.
(AIP)
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