Divo, 03 oct 2024 (AIP) – Le chercheur indépendant ivoirien, Kouamé Kouao-Bilé Désiré, a mis sur le marché des livres son premier essai de près de 130 pages, qui annonce de nombreux autres à venir, et dont l’essence affirme, à travers une formule incantatoire du groupe Akan, que l’africain noir s’est toujours défini comme étant « Atchan », précisément « Yé ti Atchan, Yé ti Achanti », titre de l’ouvrage, qui se traduit, « Nous sommes les fils et les filles du soleil, nous sommes les concepteurs de la division du temps de Dieu (le calendrier) ».
Dans son essai, M. Kouamé Désiré mène une démonstration scientifique, dans une approche holistique qui associe anthropologie, linguistique, mathématique, et spiritualité, pour montrer comment les africains ont codifié le savoir, notamment le temps, dans les langues africaines, depuis des temps immémoriaux, pour donner naissance au calendrier, qui représente une somme de connaissances à savoir décoder.
L’ouvrage, préfacé par la célèbre artiste polyvalente africaine, Wèrèwèrè-Liking Gnepo, et édité par les éditions ‘’Le cauris d’or’’, se subdivise en trois grandes parties qui permettent à l’auteur de faire la démonstration de « La vérité historique » (Pages 21 à 34) de l’affirmation « Yé ti Atchan, Yé ti Atchanti ». Il fait ensuite la démonstration de « La vérité scientifique » de cette assertion (Pages 35 à 86), enfin celle de « La vérité spirituelle » de la codification du temps par « ceux qui suivent le parcours du soleil dans la gestion du temps, le temps de Dieu » (Pages 87 à 121).
Avec des tableaux de synthèse et surtout un diagramme récurrent pour aider à la compréhension de sa démarche, le cercle-losange-carré, le chercheur ivoirien décode le savoir caché dans sa langue maternelle, l’Agni, avec une extension possible à toutes les langues. «
Le diagramme cercle-losange-carré est un instrument de la pensée animiste, scientifique, et spirituelle africain », soutient il, en expliquant ce que cachent les salutations quotidiennes en Agni et Baoulé, ce que cachent, entre autres rituels, les échanges de nouvelles, le sens de la semaine de sept jours, celle de huit jour, etc.
« Il ne suffit pas d’affirmer que les sciences viennent d’Afrique, de dire que ce sont nos ancêtres qui ont inventé les mathématiques. Il faut en donner les preuves et expliquer. C’est dans cette démarche que je suis », précise l’auteur qui s’active à reconstituer le savoir ancestral africain, en remontant à l’Egypte pharaonique et au-delà.
Ce premier essai est un condensé dont chaque paragraphe est presqu’une clé révélée pour être mieux comprise. L’auteur annonce que trois autres ouvrages vont suivre pour développer chacune des trois parties contenues dans ce premier ouvrage.
Economiste de formation et de profession à la base, Kouamé Kouao-Bilé Désiré s’est investi dans la recherche depuis une trentaine d’années, côtoyant d’éminents hommes et femmes de culture, des scientifiques du monde universitaire et des initiés africains.
Il est membre de l’équipe dirigeante de l’Ecole de vie Alpha (EVA), membre fondateur et premier président de l’Association des chercheurs du nouvel âge de l’Afrique (ACNAA), membre fondateur de la Fondation Niangoran Bouah, responsable du Collège royal Aha-Ka-Ptah, basé à la cour royale d’Agnibilékrou. Il se prépare à animer des conférences à Abidjan, Divo, et dans d’autres régions du pays.
(AIP)
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