Songon, 7 sept 2024 (AIP)- Le syndicat des enseignants et des personnels du préscolaire et du primaire public de Côte d’Ivoire (SYEPP-CI) plaide pour une rémunération spécifique pour les tâches de surveillance et une indexation rapide des indemnités liées aux examens scolaire.
Le secrétaire général national du SYEPP-CI, Chérif Drissa, a lancé ce plaidoyer à l’issue du conseil national de rentrée de son bureau exécutif avec les coordonnateurs régionaux, organisé le 31 août 2024 au groupe scolaire Bad-Lem de Yopougon.
« La surveillance des élèves pendant les examens et les heures supplémentaires liées à la correction sont des tâches essentielles qui demandent du temps et de l’investissement personnel. Pourtant, elles ne sont pas toujours reconnues à leur juste valeur », a dénoncé M. Chérif.
Le secrétaire du syndicat des enseignants et des personnels du préscolaire et du primaire public estime que cette situation est source de démotivation et de fatigue pour les enseignants qui se sentent de plus en plus dévalorisés. « Il est urgent que notre ministère de tutelle reconnaisse l’importance de ces missions et mette en place une rémunération équitable et rapide pour les enseignants du préscolaire et du primaire qui surveillent les examens de fin d’année », a dit M. Chérif.
Par ailleurs, il a évoqué la revalorisation des indemnités liées aux examens qui devraient être versées dans les meilleurs délais. « Les retards de paiement sont inacceptables et créent des difficultés financières pour les enseignants », a dénoncé le secrétaire général national du SYEPP-CI.
Suite à la signature du protocole d’accord portant trêve sociale en août 2022, il a été mis en place un comité sectoriel de dialogue social dans tous les ministères techniques.
Au regard des spécificités du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, 11 faîtières regroupant l’ensemble des syndicats se sont engagées dans des discussions avec la tutelle. Ce qui a permis de valider un ensemble de revendications dont les points saillants sont, entre autres, le reversement des salaires retenus pour fait de grève en 2019 et 2020, l’octroi d’une prime d’incitation au personnel du MENA, la création d’une administration scolaire, la suppression des cours de mercredi et le retrait de l’arrêté portant interdiction de la syndicalisation des directeurs d’écoles primaires ainsi que la revalorisation des indemnités liées aux examens et leur paiement au plus tard deux semaines après la fermeture des centres d’examen.
(AIP)
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