Duékoué, 05 sept 2024 (AIP) – Le directeur départemental de la Santé de Duékoué, Dr Eugène Angolah Arnaud N’guessan, a appelé, lundi 02 septembre 2024, les populations locales à adopter les mesures de prévention pour contrer le virus Mpox, communément appelé la variole du singe, ou encore variole simienne qui a déjà fait un mort en Cite d’Ivoire.
Dr Angolah a informé ses interlocuteurs que la maladie est virale et contagieuse. Le virus se propage par les personnes, à travers le contact physique, les baisers et les rapports sexuels. Et que cette maladie est aussi transmissible par les animaux (chasse, dépouillage et cuisson), et par les matériaux (aiguilles, textiles ou draps contaminés).
Le médecin a indiqué que cette variole est reconnaissable par la fièvre et par une éruption cutanée, notamment l’apparition de boutons sur la peau. Tout en faisant savoir que lorsqu’une personne manifeste ces symptômes, elle doit se rendre à l’hôpital pour un diagnostic, afin d’être examinée pour voir si elle est porteuse ou non du virus Mpox.
Selon lui, le respect des gestes d’hygiène pourra contribuer à permettre aux populations de se prémunir de ce virus, pour lequel le département enregistre, à l’heure actuelle, un cas suspect non encore confirmé.
«Le respect des mesures de prévention est le meilleur moyen qui permettra de contrer efficacement la maladie. En ce sens, Il faut éviter tout contact avec les animaux morts ou vivants. Il faut éviter les objets personnels des malades et adopter de bonnes habitudes d’hygiène, à savoir le lavage régulier des mains, la consommation d’aliments bien cuits, l’usage de mouchoirs ou du pli du coude pour tousser, éternuer, ainsi que le port du masque facial en présence de cas suspects. Ceci aura pour avantage de briser le cycle de contamination», a-t-il suggéré.
Depuis la découverte du virus de la variole du singe en 1958, des infections ont été signalées dans des pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, notamment au Cameroun, en République centrafricaine, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo, au Gabon, au Liberia, au Nigeria, en République du Congo et en Sierra Leone, la plupart des infections se produisant en RDC.
(AIP)
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