Yamoussoukro, 30 juil 2024 (AIP) – Depuis le lundi 29 juillet 2024, une trentaine de travailleurs sociaux issus de plusieurs secteurs d’activité reçoit à Yamoussoukro une formation sur l’utilisation des ressources de l’outil EQUIP, conçu par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
EQUIP est un projet visant à améliorer les compétences des aidants, ainsi que la cohérence et la qualité de la formation, de la supervision et de la fourniture de services de soutien psychologique.
Ce projet a été conçu en réponse au constat que de nombreuses formations dans le domaine de la santé mentale et du soutien psychosocial restent principalement théoriques.
« Dans le domaine de la santé mentale et du soutien psychosocial, la qualité du soutien et de l’aide apportés est vraiment ancrée dans les compétences plus que dans les connaissances. C’est donc tout l’enjeu de cette formation et des outils qui l’accompagnent », a souligné la spécialiste en santé mentale et soutien psychosocial pour le bureau régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Jennifer Léger.
Selon Mme Leger, il s’agit de passer à une approche basée sur les compétences, moins centrée sur les connaissances et davantage focalisée sur la qualité de la relation dans le soutien apporté.
Constatant le nombre élevé de problèmes de santé mentale parmi les bénéficiaires de ses actions et les personnes vulnérables qu’il gère au quotidien, le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, à travers sa direction des Affaires sociales, a souhaité renforcer les capacités des travailleurs sociaux, qui sont des acteurs de première ligne en santé mentale.
Cela, « pour qu’ils puissent se prendre eux-mêmes en charge et prendre en charge les personnes qu’ils reçoivent dans leurs différentes structures », a expliqué la directrice de l’action sociale au ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, Viviane Kanga.
« Nous attendons que les participants acquièrent les compétences nécessaires pour superviser l’utilisation de cet outil proposé par l’UNICEF et l’OMS pour la prise en charge des personnes victimes en général », a-t-elle conclu.
(AIP)
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