Abidjan, 30 juil 2024 (AIP)- Les questions sociales et politiques, avec l’affaire de la démolition d’un côté d’Adjamé-village et la présidentielle 2025 dominent les titres des journaux pubiés mardi 30 juillet 2024.
Concernant l’opération de démolition, Le Matin barre, “Non, le chantage de la chefferie Ebrié ne passera”. Ce quotidien, proche du parti au pouvoir, ajoute que “les Ivoiriens dénoncent les incohérences de la chefferie d’Adjamé-village”.
Même son de cloche avec Le Patriote, qui affiche, “Déguerpissement à Adjamé-village : halte à la manipulation !”.
Le journal dénonce également, “le jeu trouble de la chefferie” et “la honteuse récupération de l’opposition”, et précise que “l’Etat a fait toute sa part” dans cette affaire.
Idem pour Le Jour Plus et L’Expression. Le dernier quotidien cité publie à sa Une, “Supposé soutien aux habitants d’Adjamé village/le PDCI et le PPA-CI, des opportunistes nés”. Voici pourquoi la gouvernance de Gbagbo a été un échec. “Un moment donné, il fallait avancer”, renchérit le directeur général de l’AGEROUTE, Fabrice Coulibaly.
Le Sursaut, proche de l’opposition, qui cite un juriste, note que l’article 11 de la Constitution a été violé dans l’opération de démolition et mentionne ce que les victimes doivent faire.
De son côté, Le Nouveau Réveil croit que “c’est plutôt la loi du plus fort qui a été appliquée dans le déguerpissement d’Adjamé-village”. Quand Le Temps évoque de la tristesse, la désolation et l’amertume, après le passage des bulldozers à Adjamé-village. Et la Voie Originale souligne que Bidjan Djemhin reçoit la compassion de la fratrie après les événements.
En ce qui concerne la présidentielle, L’Inter informe qu’à 15 mois de la présidentielle, la bataille du terrain fait rage entre le RHDP, le PDCI et le PPA-CI et précise comment ces grands partis occupent le terrain.
Dernière Heure Monde confie que le nom Thiam fait effet dans le Béré. Tandis que Le Quotidien d’Abidjan dit “tout sur le bilan inquiétant du régime Ouattara “, plus de 14 ans après sa prise du pouvoir d’Etat.
De son côté, Le Rassemblement tacle “Eloges des putschistes, le PPA-CI célèbre les coups d’Etat”. Et d’enfoncer: “Perdre le pouvoir, signifie-t-il, perdre la tête ? Koné Katinan, la honte de l’opposition”.
Alors que Générations Nouvelles, citant un membre fondateur de GPS à propos de l’ex-président de l’Assemblée nationale, pense que “Soro en Côte d’Ivoire, c’est le plébiscite assuré dans les urnes”.
(AIP)
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