Abidjan, 02 déc 2023 (AIP)- La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Namizata Sangaré, a officiellement remis au Haut Représentant du président de la République, Gilbert Koné Kafana, jeudi 30 novembre 2023, le rapport 2022 sur l’état des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
Conformément à une exigence légale qui stipule que le CNDH élabore un rapport annuel sur l’état des droits de l’Homme et un rapport d’activités qu’il présente au Président de la République ainsi qu’aux présidents des deux chambres du parlement, Mme Sangaré a remis le document au représentant du président de la République, Alassane Ouattara.
Namizata Sangaré a indiqué que parmi les points saillants du document, l’on note qu’au plan des droits à la participation politique et aux processus électoraux, le rapport 2022 s’est intéressé à la tenue des élections sénatoriales partielles et à la Révision de la Liste Electorale (RLE),
« Le CNDH a également présenté les acquis et les perspectives et conclu par les recommandations relatives à l’état des droits de l’Homme au gouvernement, aux populations et à la société civile », a-t-elle révélé.
Le rapport 2022 souligne la contribution du CNDH aux actions de sensibilisation et à l’observation de la première phase de l’enrôlement des électeurs (RLE) à travers sa plateforme d’alerte précoce, dénommée CNDHRCI.ewer intégrée à celle de la Commission électorale indépendante (CEI). Ce système a permis d’apporter des réponses rapides aux incidents sur la base des indicateurs des Droits de l’Homme en matière électorale.
En se félicitant du climat apaisé qui a prévalu au cours de la RLE, le CNDH a noté l’impact positif des rencontres d’échanges qui ont lieu avec la CEI les partis politiques et les autres parties prenantes.
Au titre des droits catégoriels, le rapport annuel 2022 CNDH s’est appesanti sur la protection de l’enfant, les Violences Basées sur le Genre (VBG), la situation des migrants, celle des personnes en situation de handicap et la représentativité des femmes dans le corps préfectoral.
Le CNDH a analysé le cadre de protection de l’enfant à la lumière des structures de protection de remplacement, du travail des enfants sur les sites d’orpaillage et des enfants talibés.
(AIP)
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