Abidjan, 11 juil 2024 (AIP)- Le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest (RASALAO) plaide pour une coopération “plus efficace et effective” des États ouest-africains dans le contrôle des armes légères et de petit calibre (APLC) et la lutte contre les défis sécuritaires du moment Ce 9 juillet 2024, journée de commémoration de la destruction des ALPC, tout en félicitant tous les États pour tous les efforts conjugués pour prévenir et lutter contre la prolifération et la circulation illicite des ALPC.
A l’occasion de la Journée internationale de destruction des armes légères et de petit calibre, son président Victorien Aka N’Tayé, dans un communiqué dont copie a été transmise à l’AIP, a insisté sur une coopération efficiente et agissante dans le contrôle des ALPC et la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent, le trafic de la drogue, les crimes organisés et le changement climatique.
Des statistiques publiées concomitamment par les organisations « Contrôlez les armes », « Oxfam », « Amnesty International » et le RASALAO ont révélé qu’il existe une arme pour 10 habitants dans le monde. En moyenne, 800 000 armes sont détruites chaque année, mais les armes non réglementées restent un problème majeur, surtout que pour chaque arme détruite, dix sont produites pour la remplacer.
Le RASALAO encourage les États de la région ouest-africaine à un renforcement de leur législation nationale sur les armes et munitions en s’appuyant sur les instruments juridiques internationaux de contrôle pour contribuer à la paix, à la sécurité et à la stabilité régionales et internationales, réduire la souffrance humaine et bâtir une confiance entre nos États.
En 2001, les Nations Unies ont décrété le 9 juillet, Journée internationale de la destruction des armes légères et de petit calibre (ALPC).
Cette journée est amplifiée par l’adoption du programme d’action (PoA) des Nations Unies sur les ALPC avec comme principaux domaines fonctionnels, les contrôles pour prévenir la production et le commerce illicites des ALPC, les contrôles transfrontaliers pour cesser les trafics illicites (aérien, maritime, terrestre), les procédures législatives, réglementaires, administratives et de coopération internationale, la gestion des stocks des ALPC et la collection et destruction des ALPC.
Elle est renforcée, en décembre 2014, par l’entrée en vigueur du Traité international sur le commerce des armes (TCA) qui réglemente le commerce international des armes classiques dont les ALPC, évoque la note.
(AIP)
Gak/kp