San Pedro, 07 juil 2024 (AIP)-L’ONG Conservation des espèces marines (CEM) met en œuvre un projet de restauration des mangroves de la réserve naturelle volontaire communautaire dans la zone de l’embouchure du fleuve Dodo à Grand-Béréby, dans le but d’intensifier la conservation de la riche biodiversité menacée dans cette zone.
Lors d’un atelier tenu jeudi 04 juillet 2024 à Grand Bereby, le projet visant à apprendre aux communautés à créer des pépinières pour restaurer les zones dégradées et à sensibiliser sur l’importance de la biodiversité et de l’écosystème a été présenté aux principaux acteurs.
L’initiative de restauration des mangroves de la future réserve naturelle volontaire communautaire de l’embouchure de la Dodo à Grand-Béréby, présentée par CEM en partenariat avec les communautés riveraines des villages Mani-Bereby, Pitiké, Kablaké et Téklébo, bénéficie de l’appui technique et financier de l’organisation des nations unies pour l’agriculture (FAO) à hauteur de 40.000 dollars pour démarrer cette activité.
La FAO intervient dans le cadre de son projet régional « Transformation globale des forêts pour les peuples et le climat : un focus sur l’Afrique de l’ouest », exécuté en collaboration avec les 15 pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et financé par l’Agence suédoise de coopération Internationale (ASDI).
Le président de l’ONG CEM, Dah Alexandre, a indiqué qu’à l’issue de ce projet, ces communautés seront en mesure de prendre elles-mêmes en charge le reboisement des mangroves, et la création de Groupements d’intérêt économique (GIE). Ces GIE, établis au sein des communautés, leur permettront de fédérer leurs efforts pour réaliser des activités génératrices de revenus.
Le représentant de la FAO à l’atelier, Colonel Jean Claude Koffi, a souligné que bien que cette initiative soit modeste, elle a un impact significatif. Il a justifié le soutien accordé à l’ONG par l’importance du travail effectué pour préserver les ressources, notamment la biodiversité marine et forestière dans la zone.
Les mangroves de cette réserve permettront de protéger les côtes contre l’érosion, de fournir un habitat essentiel à de nombreuses espèces marines et terrestres, ainsi que de servir de nurserie pour les poissons, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire des communautés locales.
(AIP)
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