Gagnoa, 06 juil 2024 (AIP)- Plus de cinq ha d’espèce locale ont été reboisés dans le cadre de la journée nationale éclatée de l’arbre à Gagnoa, a annoncé le directeur régional des Eaux et forêts du Gôh, lieutenant colonel, Kouamé Yao Jean, lors de la célébration officielle de la journée de l’arbre, vendredi 05 juillet 2024 sur le site du parc éco-touristique du domaine Arnaud situé à l’intérieur de la ville de Gagnoa.
Exactement 5,3 ha d’espèce locale reboisé, notamment quatre ha au domaine Arnaud et un ha au lycée technique et professionnel de Gagnoa, deux mois plus tôt. La mutuelle des agents du contrôle financier, les directeurs et chefs de service de Gagnoa et l’organisation ‘ Gagnoa nouveau’ ont reboisé ensemble 0,3 ha, note-t-on.
« La journée de l’arbre c’est d’abord une institution datant de 1983 », pour laquelle a été adjointe une activité de planting, a déclaré le lieutenant-colonel Kouamé. Il a expliqué que, par l’organisation de cet évènement, il s’agit « d’allier plaisir et connaissance », en permettant aux populations de pouvoir comprendre ce qui est dit dans le message des autorités concernant le bien fondé du reboisement, et parallèlement voir sur le terrain, en quoi consiste le reboisement.
Trente minutes de sport, suivis de trois km de randonnée dans le sous bois du domaine Arnaud, un site de 104 ha, comprenant une quinzaine d’ha de forêt tertiaire, et 31 ha de jachères. La séance de planting de 500 plants des espèces de Fraké, Framiré, Apki, Petit cola, notamment, a été effectuée sur un ha de jachère.
Colonel Kouamé a expliqué que la Côte d’Ivoire a besoin de la forêt pour plusieurs usages, notamment, faire de l’agriculture, des rites culturels, récolter des fruits et légumes, ainsi que confectionner des meubles à partir des arbres. Il a rappelé que l’organisation annuelle des journées de l’arbre a pour rôle de sensibiliser les communautés à utiliser la forêt, tout en songeant à sa préservation pour les générations futures. « Si nos ancêtres ne l’avaient pas fait, nous n’aurions pas trouvé ces forêts en place », a-t-il insisté.
Il a salué l’action de la famille Arnaud, qui a aidé à la préservation du domaine. L’officier supérieur dit déplorer que le constat a montré que lorsque des familles ou individu possède des domaines de ce type, la tendance est à la décaper entièrement et à y planter de l’hévéa ou du palmier, au lieu d’y préserver les essences et procéder concomitamment au reboisement.
(AIP)
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