Abidjan, 29 juin 2024 (AIP)- Etudiante en hydrogéologie à l’Unité de formation et de recherche (UFR) des Sciences de la terre et des ressources minières (STRM) de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Lydia Noëlle Boga représentera la Côte d’Ivoire à la finale internationale du concours ‘Ma thèse en 180 secondes (MT180), prévue le 21 novembre 2024 à Abidjan.
Mademoiselle Boga est arrivée en tête du concours, après son exposé en trois minutes sur le thème “Résilience des petites exploitantes agricoles à la saison sèche dans les zones arides, par l’exploitation des eaux souterraines”, à l’amphithéâtre du district de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
« Au nord du pays, il est difficile de mener des activités agricoles durant la saison sèche, ma recherche consiste à trouver des solutions pour combler la pénurie d’eau durant cette longue période afin de faire face à la cherté et à la rareté des produits vivriers », a-t-elle expliqué.
Selon la présidente du jury, professeur Rita Kakou-Yao, la lauréate s’est démarquée par sa présence scénique, son élocution et la pertinence de son sujet. Elle était en compétition avec 12 autres candidats devant un jury diversifié composé de communicant, de chercheurs et de novices de la recherche. En plus de représenter la Côte d’Ivoire, la lauréate empoche un chèque 750.000 FCFA.
L’étudiant Etienne Koffi Koua de l’UFR des Sciences humaines et de la société (SHS) de l’UFHB et l’étudiante Noellie Glokpaï, inscrite en agroforesterie à l’Université Lorougnon Jean-Guédé de Daloa, ont respectivement occupé les 2e et 3e places.
Organisée par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), la septième édition nationale de ce concours était sous le patronage de la Première dame Dominique Ouattara, et sous le parrainage de la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck.
Créé par l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) en 2012, le concours MT180 consiste à défendre un sujet de thèse en trois minutes (180 secondes) sur une scène et devant un public en vue d’encourager les jeunes chercheurs à vulgariser leurs travaux de recherche et de leur permettre de réseauter avec des chercheurs d’autres disciplines et d’autres pays, en valorisant la langue française.
(AIP)
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