Man, 29 juin 2024 (AIP)-L’implication des travailleurs sociaux à la réinsertion sociale effective des survivantes de la fistule obstétricale en Côte d’Ivoire, particulièrement dans le Tonkpi, constitue une priorité majeure pour le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant qui, à travers le Programme national de lutte contre les violences basées sur le genre (PNLVBG), a organisé un atelier de formation des acteurs sur le renforcement de leurs capacités à la prise en charge psychosociale des patientes et à la prévention de cette pathologie.
Cet atelier, qui s’est déroulé les 18 et 19 juin 2024 à Man, a bénéficié du soutien technique et financier du Centre de la CEDEAO pour le développement du Genre (CCDG). Il avait pour objectif de doter les travailleurs sociaux de compétences essentielles pour aider à la réinsertion sociale des survivantes de la fistule obstétricale.
« Il s’agit d’une activité de formation des travailleurs sociaux pour la réponse à la fistule obstétricale ici dans le Tonkpi (…). Ces travailleurs sociaux ont un rôle crucial dans tout ce qu’on met comme paquet d’activités pour répondre à la question. Voilà pourquoi nous sommes ici pour susciter leur implication et s’accorder », a indiqué le chargé de la planification et du suivi-évaluation au PNLVBG, Camara Kogochon.
Les participants ont été formés pour sensibiliser les communautés à l’importance de la resocialisation des survivantes et pour promouvoir l’abandon des pratiques dangereuses conduisant à cette condition.
Les femmes souffrant de fistule obstétricale font souvent face à une stigmatisation sévère et à un rejet social, ce qui compromet leur vie professionnelle et leur dignité.
L’atelier de Man visait à redonner espoir et dignité à ces femmes en renforçant le rôle des travailleurs sociaux dans leurs communautés. Ces professionnels joueront désormais un rôle clé en facilitant la réinsertion sociale des survivantes et en sensibilisant les populations aux dangers des pratiques à risque.
Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large pour réduire l’incidence de la fistule obstétricale en Côte d’Ivoire et améliorer la qualité de vie des femmes affectées par cette pathologie.
(AIP)
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