Abidjan, 28 juin 2024 (AIP)- Le Réseau des journalistes pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement (WASH-JNC) et ses partenaires, ont organisé jeudi 27 juin 2024 à Abidjan-Cocody, la première édition du Forum international de l’eau et de la gestion des déchets (FINEGED 2024), afin de faire comprendre le mécanisme et donner des informations nécessaires sur cette thématique aux hommes de médias, pour un meilleur traitement.
Ce forum, qui a pour thème central : « Gestion de l’eau et des déchets en Côte d’Ivoire : apport des médias pour une meilleure prise en charge », avait pour objectif principal de leur donner les leviers clés sur la gestion efficace des deux questions de l’eau et des déchets, pour mieux sensibiliser les populations.
A cet effet, le directeur exécutif de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA), Olivier Gosso, un des panelistes du sous-thème, « La gestion des ressources en eau ; état les lieux», a soutenu que la Côte d’Ivoire dispose d’importantes ressources en eau, en plus des souterraines très compétitives.
M. Gosso a expliqué que le changement climatique a une grande influence sur l’approvisionnement en eau. Il a également évoqué la sur-urbanisation qui n’avait pas prévu d’installations pour un surnombre de personnes, l’occupation des bassins d’orages, la déforestation, sans oublier les mauvaises pratiques industrielles qui déversent les eaux usagées directement dans la nature.
Pour pallier cela, il préconise de protéger les ressources disponibles car le défi majeur est l’accès à +l’eau sure+ 24h/24 en zone urbaine et rurale.
« L’eau, c’est la vie. L’assainissement, c’est la dignité. Une mauvaise gestion de ces deux entités peut se retrouver dans nos assiettes, agissant sur notre santé», alerte M. Gosso.
Cette même situation préoccupante a été relevée par le journaliste Olivier Yro. Il soutient que le gaspillage d’eau se fait surtout en zone urbaine, tandis la zone rurale est menacée par l’orpaillage clandestin qui pollue les eaux.
Pour cela, il souhaite une sensibilisation aux populations à réduire le gaspillage d’eau, réparer les fuites dans les maisons et dans les services administratifs, pratiquer l’agroforesterie, signaler les orpailleurs clandestins, etc.
La présidente de WASH-JNCI, Solange Aralamon, s’est réjouie de la tenue de ce premier forum international, qui se veut la plateforme unique où les principaux décideurs et les journalistes peuvent collaborer et progresser à long terme sur les défis mondiaux et nationaux liés à l’eau et à la gestion des déchets.
(AIP)
tls/fmo