Abidjan, 26 juin 2024 (AIP)- Des acteurs de la protection des droits des enfants ont renforcé mercredi 25 juin 2024 à Cocody-Abidjan, leurs capacités en vue d’une mise en œuvre efficiente de la mesure de la peine des Travaux d’intérêt général (TIG).
Les assises, qui visent à sensibiliser et renforcer les capacités des parties prenantes dans la protection des droits des enfants, permettront entre autres de susciter la mise en place des organes en charge de l’exécution de la peine de TIG, d’en réfléchir sur la contribution des parties prenantes à la mise en œuvre de celle-ci, de lui créer un cadre propice à l’application.
A cette occasion, la directrice de la Protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (PJEJ), Esther Vonan, a salué l’initiative qui s’inscrit dans la vision de promouvoir la protection des mineurs aux contacts du système judiciaire en vue de favoriser leur insertion sociale, familiale et professionnelle. Pour elle, la peine des TIG traite d’une thématique contemporaine qui reste un outil assez précieux dans le système judiciaire.
“Cet atelier est donc une opportunité pour discuter de la mise en œuvre de cette mesure qui est nouvelle pour tous et d’en débattre des obstacles auxquels on peut être confronté”, a ajouté Mme Vonan.
Pour directrice générale de l’ONG Dignité et droits pour les Enfants en Côte d’Ivoire (DDE-CI), Émilienne Coulibaly, le renforcement des connaissances sur la peine de TIG vient à point nommé dans la mesure où les travaux permettront de cerner les rouages de dispositif afin de faciliter son application pour le bien -être des enfants, surtout que c’est une alternative à l’emprisonnement.
Le nouveau code pénal modifié par la loi n° 2021-893 du 21 décembre 2021 a institué en son article 36, la peine de Travail d’intérêt général (TIG) à l’effet d’apporter une réponse à l’ensemble des questions intéressant la justice des mineurs.
(AIP)
fmo