- Bondoukou, 21 juin 2024 (AIP) – Le chef du bureau d’Abengourou de l’Organisation internationale ” Save the Children”, Konan Sylvain, a réaffirmé, jeudi 20 juin 2024, à Bondoukou, le droit à une éducation de qualité de l’enfant africain, par leur prise en charge efficiente, à travers un engagement collectif, à la fois des enseignants, des autorités et des populations, en général.
Pour M. Konan, ce rassemblement communautaire, à la place publique du village de Yezimala, une localité, située à une vingtaine de kilomètres de Bondoukou, s’inscrit, dans le cadre des festivités marquant la Journée internationale de l’enfant africain (JEA).
Cette journée veut jeter les germes du développement au profit des populations et particulièrement, pour le bien-être des enfants, en tenant compte de leurs spécificités et de leurs besoins, selon Konan Sylvain.
“Trouvons des moyens pour prendre soin des enfants pour que demain, ils puissent prendre soin de nous, “, a-t-il dit, en demandant aux enfants de respecter les valeurs morales.
Pour le sous préfet de Laoudiba, représentant sa collègue de Yezimala, Ouédji Danielle Solange, cette rencontre doit rappeler la nécessité de préserver les droits des enfants africains, en encourageant les acteurs à s’engager résolument pour leur développement par le défi d’une meilleure éducation.
Elle a fait une invite aux personnes présentes contre les mariages précoces, les grossesses en cours de scolarité par une scolarisation de la jeune fille.
Le sous préfet de Laoudiba, représentant celle de Yezimala et le chef du bureau de Save the Children d’Abengourou
Pour ce faire, la présidente du parlement des enfants de Bondoukou, Akoumia Eunice Eloge, a prié les autorités, dans cet élan, d’œuvrer à briser les entraves existants, entre autres, notamment, la pauvreté, le chômage des parents ou des proches et le prix élevé de la scolarité dans le secteur privé.
Organisée, autour du thème, ” une éducation inclusive et/ou adaptée pour une meilleure protection des enfants en Côte d’Ivoire “, cette journée veut rappeler le souvenir du massacre d’enfants au cours de l’apartheid en Afrique du Sud, selon la collaboratrice de la direction régionale du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant du Gontougo, N’Doua Rose.
Une grande mobilisation des populations et des chefs coutumiers étaient perceptible à cette rencontre,
(AIP)
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