Abidjan, 21 mars 2024 (AIP) – Le représentant du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle, Sylvestre Kossi Bedou a procédé, mercredi 20 mars 2024 à Abidjan à l’ouverture du cinquième congrès de la Société ivoirienne de parasitologie et de mycologie (SIPAM).
Placé sous le thème « Approche One Health en parasitologie et mycologie : Innovations dans la prise en charge et la prévention », ce congrès se tiendra jusqu’au vendredi 22 mars 2024, à l’Institut national de santé publique (INSP).
Ces assises visent à réunir les acteurs clés du secteur pour partager leurs connaissances, leurs aspirations et leurs perspectives dans la lutte contre les maladies parasitaires et mycosiques, ainsi que les affections dites négligées, à travers l’approche “One Health”.
Dans son allocution, M. Kossi a souligné l’importance de ce congrès qu’il considère comme un forum d’échanges essentiel pour les organisations, les institutions, les enseignants-chercheurs et les chercheurs, dans le but de renforcer leurs efforts dans la lutte contre ces maladies dévastatrices.
Il a également exprimé la reconnaissance du gouvernement ivoirien envers tous les chercheurs, enseignants, experts et partenaires qui contribuent à l’amélioration de la santé et du bien-être des populations.
La présidente de la Société africaine de parasitologie, Pr Dorothée Kindé-Gazard fonde l’espoir que ce congrès renforcera les capacités des participants dans l’approche “One Health” pour la prévention et la prise en charge des maladies parasitaires et mycosiques.
Au programme de ce cinquième congrès de la SIPAM, des conférences et des sessions de communication, présentielles et en ligne, ainsi que des visites des stands partenaires seront proposées.
Le gouvernement ivoirien s’est résolument engagé dans l’adoption de l’approche “One Health” à travers le Programme de sécurité sanitaire mondiale (GHSA), initié en 2015.
Cette démarche a permis de mettre en place une plateforme “One Health” en avril 2019, facilitant ainsi la lutte intégrée contre diverses maladies, notamment la rage, la grippe aviaire, la résistance aux anti-microbiens, ainsi que les crises d’Ebola et de la COVID-19.
(AIP)
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