Abidjan, 07 mars 2024 (AIP)- Le directeur national de SOS Villages d’enfants Côte d’Ivoire, Koala Oumarou a exprimé jeudi 07 mars 2024 à Abidjan sa satisfaction quant à l’exécution réussie de la première phase du projet “Approche régionale de la protection de l’enfance et de la jeunesse” (ARPEJ).
“Nous avons atteint plus de 95% des résultats prévus du projet. C’est avec beaucoup de satisfaction que nous avons atteint ces résultats, réalisés dans un contexte marqué par quelques défis, notamment les défis sécuritaires au Burkina Faso, la crise de la Covid-19 en Côte d’Ivoire et au Togo. Malgré ces défis, nous avons pu atteindre ces résultats”, a déclaré M. Koala.
Dans le domaine de la protection de l’enfance, chaque étape franchie représente un pas significatif vers un avenir plus sûr et plus équitable pour les jeunes générations, selon le directeur national de SOS Villages d’enfants Côte d’Ivoire.
Ce projet implémenté de 2021 à 2023 avec une prolongation au 31 mars 2024, est mis au Burkina-Faso, au Togo et en Côte d’Ivoire est co-financé par l’Agence française de développement (AFD) et SOS France, à plus de trois millions d’euro et a touché 18 localités.
La responsable de programmes internationaux à SOS Villages d’enfants France, Yasmine Satour a également exprimé sa satisfaction quant à l’exécution du projet ARPEJ, soulignant son objectif de renforcer les communautés et les familles en tant que piliers essentiels de la protection et de la promotion des droits des enfants.
La première phase de ce projet, exécutée de 2021 à 2023 avec une prolongation jusqu’au 31 mars 2024, s’étend au Burkina Faso, au Togo et en Côte d’Ivoire. Co-financé par l’Agence française de développement (AFD) et SOS France à hauteur de plus de trois millions d’euros, il a touché 18 localités.
En Côte d’Ivoire, le projet a été mis en œuvre à Abidjan-Abobo (Avocatier, Plaquel et Akcikoi) ainsi que dans la région du Sud-Comoé, précisément dans les localités d’Adou, Aboisso, Ayamé, Maféré, Yaou et Noé.
Il vise à renforcer la réalisation des droits de l’enfant en améliorant leur prise en charge et leur protection, tout en œuvrant au renforcement de l’égalité des genres et à la protection des droits humains, en particulier de l’enfance et de la jeunesse.
Cette phase a permis, entre autres, d’apporter un soutien à 5 459 enfants et jeunes, d’aider 422 familles à accéder à l’autonomie financière, et de réintégrer 198 enfants dans leurs familles.
Les indicateurs de performance témoignent de la réduction des violences à l’égard des enfants et entre enfants, de la diminution des violences conjugales, de l’amélioration des revenus familiaux, de l’accès aux services sociaux de base tels que l’éducation et la santé, ainsi que de l’amélioration de la cohésion sociale et de l’autonomisation économique et sociale des femmes.
Pour la phase 2 du projet, il est prévu d’étendre la protection de l’enfance et de la jeunesse à davantage de localités, notamment au Cameroun.
Cette phase comprendra également le soutien aux familles en termes d’activités génératrices de revenus, le renforcement des tissus sociaux et communautaires, la mise en place de mécanismes de protection et de prévention des violences faites aux enfants, ainsi que le développement d’initiatives visant à promouvoir l’égalité et à lutter contre les violences basées sur le genre, a expliqué le directeur national de SOS Villages d’enfants Côte d’Ivoire.
(AIP)
eaa/zaar