Abidjan, 28 février 2024 (AIP) – Le Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC) et quatre organisations syndicales envisagent un partenariat afin de mieux adresser les préoccupations des populations, faire connaître et appliquer les mesures adoptées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la vie chère.
La secrétaire exécutive du CNLVC, Dr Ranice Didice Bah-Koné, a effectué le mardi 27 février 2024 des visites dans les différents sièges des centrales syndicales afin de réfléchir à cette collaboration. Il s’agit de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), de Dignité, de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI) et d’Humanisme. Dr Bah compte travailler avec les centrales qui, selon elle, sont plus proches des populations et sont “des forces de proposition” ainsi que “des forces de frappe sur le terrain”.
Cette collaboration vise à recueillir, avec la contribution des centrales syndicales, les préoccupations des populations pour en faire de nouvelles recommandations qui seront présentées au gouvernement. “Ce travail de synergie, de mutualisation des énergies a été bien accueilli par l’ensemble des centrales syndicales”, s’est réjouie la secrétaire exécutive du CNLVC.
À travers les Comités d’analyse et de recherche syndicale (CARES), initiés depuis 2012 avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD) dans le but de renforcer la capacité des organisations syndicales en matière d’analyse économique et sociale, ces centrales syndicales souhaitent être assistées par le CNLVC pour mieux appréhender le phénomène de la cherté de la vie et aussi veiller à la compréhension et à l’effectivité des mesures du gouvernement, a expliqué le secrétaire général adjoint de l’UGTCI chargé du département juridique, Koffi Assenin.
Un atelier de renforcement des capacités avec les centrales syndicales pour élaborer ensemble des recommandations de lutte contre la vie chère est prévu dans les jours à venir afin de formaliser ce partenariat.
(AIP)
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