Bouaké, 03 fév 2024 (AIP)- Une mission conjointe Conseil coton anacarde-Anader était vendredi 02 février 2024 dans les localités de Niangban (sous-préfecture de Djébonoua) et de Konan N’Guessankro (sous-préfecture de Bouaké) pour superviser l’opération de distribution de la sacherie brousse aux producteurs de noix de cajou du département de Bouaké et s’assurer qu’elle se déroule bien.
« Dans le cadre de l’opération de distribution de la sacherie brousse aux producteurs, la direction générale a constitué plusieurs missions de supervision. Ces missions, comme celle que je conduite ici dans le département de Bouaké, ont pour objectif de vérifier si l’opération a effectivement démarré. Il s’agit pour nous de vérifier si les magasins de stockage ont effectivement été approvisionnés, si les sacs ont effectivement été déposés dans les villages et si la distribution est effective », a expliqué le chef de mission Tano Kouamé Jean Jacques du service suivi évaluation du Conseil coton-Anacarde.
Selon la directrice régionale du Conseil coton-anacarde de Bouaké, Biba Coulibaly, 50 000 producteurs de sa sphère de compétence sont concernés par cette opération. Chacun d’eux doit bénéficier de cinq sacs pour assurer le bon conditionnement du produit et préserver sa qualité.
« Comme il est de tradition chaque campagne, le Conseil coton-anacarde met à la disposition des producteurs la sacherie appropriée pour assurer le bon conditionnement du produit, car si le producteur observe toutes les bonnes pratiques agricoles, mais que le produit n’est pas mis dans le bon sac, la qualité prend un coup », a-t-elle indiqué.
Cette mission conjointe a également été l’occasion pour le sous-directeur des filières de production végétale de l’Anader, Col Bassoumori Traoré, de sensibiliser les producteurs sur les bonnes pratiques agricoles et post-récoltes pour préserver la qualité des noix de cajou.
Ces bonnes pratiques agricoles et post-récoltes consistent à récolter la pomme de cajou à maturité, à bien sécher l’amende de cajou (sécher sur des claies et non à même le sol ou le bitume), à bien trier et à conserver dans des sacs appropriés pour assurer un bon conditionnement afin de garantir la qualité du produit.
M. Traoré a également répondu à certaines préoccupations soulevées par les producteurs portant, notamment, sur la modicité du nombre de sac et du prix bord champ du kg de noix brute de cajou fixé à 315 FCFA au cours de la campagne écoulée. Il leur a, notamment, conseillé de réclamer leurs sacs aux acheteurs en remplacement de ceux contenant le produit vendu. Cela, a-t-il dit, leur permettra de disposer toujours de sacs.
Le responsable adjoint des filières de production végétale de l’Anader a, également, fait comprendre aux producteurs que le prix bord champ du kg de nuit brut de cajou est un prix plancher qui peut être renégocier à la hausse avec l’acheteur si le produit est très bonne qualité. Il a, par conséquent, exhorté les producteurs à faire de la qualité de la noix de cajou leur cheval de bataille afin de voir leurs efforts mieux rémunérer.
(AIP)
rkk