Daloa, 22 jan 2023 (AIP) – En dépit de la position peu confortable de leur pays, 3ème de la poule A avec autant de chance de qualification pour le second tour que de risque d’élimination au premier tour, des ivoiriens rêvent encore de 1/8ème de finale à l’issue du dernier match de poule prévu lundi 22 janvier 2024.
En cette mi-journée, dans la ville de Daloa, dans l’Ouest du pays, l’effervescence monte à l’approche de cet ultime match de qualification prévu pour 17 h00, au Stade Alassane Ouattara d’Ebimpé. Les tintamarres de klaxons, de sifflets et de sonneries de toutes sortes se font de plus en plus entendre, accompagnés de ronflements exagérés de moteur de motos.
Les maillots orange (couleur de l’équipe nationale) et des drapeaux tricolores orange, blanc et vert de différents formats et taille apparaissent de plus en nombreux dans les rues, sur des véhicules, sur des façades de maison ou tenue à la main par des passants.
Des milliers d’ivoiriens se préparent à vivre l’une des soirées les plus incertaines de son histoire sportive, contraints de regarder seulement 11 des leurs déterminer le destin de leur pays sur un terrain de football.
« On va gagner. On ne peut pas être éliminé… Non, c’est n’est pas possible. Dieu ne peut pas permettre ça ! », assure Bakary Fofana avec conviction.
« Sérieusement, reprend-il, je sens qu’on va gagner. Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai aucun doute là-dessus ».
Pour Gnolou Flavien, 32 ans, les retours annoncées Sébastien Haller et de Simon Adingra justifient tous les espoirs.
« Ils vont changer la physionomie de l’équipe. On aura une équipe plus conquérante ce soir. Le pire qui puisse nous arriver est un match nul », assure-t-il.
Après son service de la matinée, Pascal Koffi termine calmement son repas de midi dans un des nombreux maquis de la ville. Plus mesuré dans son optimisme, il a décidé qu’il suivra le match chez lui, à la maison, en famille.
« On peut se qualifier (pour le second tour, ndlr) surtout avec cette disposition de repécher les meilleurs troisièmes. Mais il faut avouer que notre équipe n’inspire pas encore la grande confiance », regrette-t-il.
Plus loin, dans le village CAN de l’espace Gbêbani, c’est encore le calme. Sous un soleil accablant, les bâches montées attendent les premiers visiteurs. En dessous, quelques chaises mal disposées.
Trois ou quatre jeunes volontaires, reconnaissables par leur tenue, trainent dans les parages.
(AIP)
kaem/tm