Abidjan, 11 janv 2024 (AIP) – Au total, 349 cadres dirigeants et collaborateurs issus de 216 entreprises nationales ont reçu, mercredi 10 janvier 2024 à Abidjan, leurs attestations de fin de formation à l’issue de plusieurs stages de renforcement de capacité pilotés l’an dernier par le centre consulaire de formation de la Chambre de commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI).
Ces formations, dispensées dans les domaines du management, de la gestion des ressources humaines, de la comptabilité, des finances, de la fiscalité, de l’efficacité énergétique, et autres, se sont déroulées à Abidjan, Yamoussoukro, au Sénégal, en France et en Angleterre.
Au nom des auditeurs, Dr Kouoh-Sylla Docette a exprimé ses remerciements envers la CCI-CI pour les réponses apportées à leurs besoins d’entreprises par le biais du renforcement de capacité, permettant ainsi à leurs organisations respectives d’être plus compétitives après la période de la Covid-19.
« La CCI-CI exerce ainsi sa double mission de formation et d’appui aux opérateurs économiques. La gestion des ressources humaines ou le management dans une entreprise ne s’improvisent pas. La bonne gestion requiert des règles de base qu’il faut connaître et exercer », a déclaré Dr Docette.
Les formations reçues ont mis en lumière l’importance de ne rien négliger pour garantir rentabilité, performance, compétitivité et surtout survie dans un contexte fortement concurrentiel, a-t-elle poursuivi.
Le président de la CCI-CI, Faman Touré, a exprimé sa gratitude envers les dirigeants d’entreprises qui ont fait confiance à la Chambre de Commerce pour contribuer à l’évolution de leurs sociétés, évolution qui passe par le renforcement des capacités.
« Ce renforcement de capacité est élaboré dans le but de contribuer à la politique de développement du secteur privé et permettre à ces entreprises d’être plus compétitives en réponse à l’effectivité de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) », a souligné M. Faman.
La ZLECAF pourrait permettre aux pays africains de faire sortir de l’extrême pauvreté 30 millions d’habitants et d’accroître le revenu de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour. Sur les 450 milliards de dollars de gains potentiels, environ 300 milliards proviendraient des mesures de facilitation du commerce visant à lever les freins bureaucratiques et à simplifier les procédures douanières, avait indiqué la secrétaire exécutive de la CN-ZLECAF, Fatoumata Fofana épouse Boundy.
(AIP)
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