Abidjan, 11 oct 2024 (AIP)-Neuf personnalités politiques et des anciens responsables militaires, du régime de l’ancien Chef d’État nigérien Mohamed Bazoum, ont été déchus de leur nationalité pour « diverses infractions », a rapporté jeudi 10 octobre 2024, l’Agence de presse nigérienne (ANP), citant un communique du secrétariat général du gouvernement dudit pays.
« Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, chef de l’ Etat, a signé ce jour jeudi 10 octobre 2024, un décret portant déchéance de la nationalité de certaines personnes pour diverses infractions prévues et sanctionnées par la loi », précise le communiqué.
Cette déchéance, explique le texte du gouvernement de la transition nigérienne, est actée « conformément à l’ordonnance n° 2024-43 du 27 août 2024, instituant un fichier des personnes, groupes de personnes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme ou dans toutes autres infractions portant atteinte aux intérêts stratégiques et/ou fondamentaux de la Nation ou de nature à troubler gravement la tranquillité et la sécurité publique et fixant les modalités d’inscription et de retrait ainsi que les effets y relatifs, modifiée et complétée par l’ordonnance n° 2024-46 du 07 octobre 2024 ».
Ces personnes sont soupçonnées notamment de mener des activités susceptibles de perturber la paix et la sécurité publiques, d’intelligence avec une puissance étrangère, en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre l’Etat, en lui fournissant les moyens, en facilitant la pénétration des forces étrangères sur le territoire nigérien, en ébranlant la fidélité des armées ou de toute autre manière, de complot contre l’autorité de l’Etat et de la trahison, de participation à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale et de diffusion de données ou de propos de nature à troubler l’ordre public, détaille le communiqué du gouvernement nigérien.
(AIP)
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