Gagnoa, 09 oct 2024 (AIP)- Soixante-six artisans sont évalué depuis mardi 08 octobre 2024 à Gagnoa, dans le cadre de la Valorisation des acquis de l’expérience (VAE), un programme gouvernemental initié par le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Apprentissage.
Ces candidats sont répartis dans quatre métiers, à savoir la mécanique automobile, la coiffure, la boulangerie-pâtisserie et les employés d’hôtels. Venant de plusieurs localités du pays, ils seront évalués en théorie au lycée technique et professionnel à Gagnoa. Les épreuves pratiques se déroulent le reste de la semaine, à l’intérieur de l’entreprise concernée par le métier en compétition, note-t-on.
Environ 1500 candidats sont en compétition dans différentes régions du pays, où les évaluations prennent en compte aussi bien quelques métiers en compétitions à Gagnoa, que d’autres corps de métiers, a précisé la directrice régionale de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Apprentissage du Goh, Kipré Mélèdje Nathalie..
Mme Kipré a indiqué qu’il s’agit, par ces évaluations, de donner l’opportunité aux artisans qui ont un métier et qui l’exercent depuis des années, mais qui ne sont pas officiellement reconnus par les autorités administratives, d’avoir un diplôme.
« Nous leur disons qu’ils ne sont plus dans l’informel, mais que l’autorité les attire vers le formel », a-t-elle précisé.
Les certificats obtenus à l’issue de l’évaluation permettra, a poursuivi la directrice régionale, de les reconnaître dans leurs métiers, mais en plus le ministère pourra « éventuellement » les utiliser dans le cadre de la formation de leurs apprenants. « Ils vont nous montrer qu’ils maîtrisent le métier, mais aussi, ils auront leurs diplômes », s’est-elle réjouie.
Les diplômes délivrés à la suite de l’évaluation, sont le Certificat de qualification professionnel (CQP) et Certificat d’aptitude professionnel (CAP).
« Je demande à tous les artisans de Côte d’Ivoire de saisir l’opportunité que leur offre l’Etat de Côte d’Ivoire, car beaucoup n’ont appris le métier que sur le tas, et ils n’ont aucun document qui prouve qu’ils maîtrisent le métier », a recommandé Kipré Mélèdje Nathalie.
(AIP)
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