M’Bahiakro, 03 oct 2024 (AIP) – Le National democratic institute (NDI) a ouvert lundi 30 septembre 2024 dans la salle de délibérations de la mairie de M’Bahiakro, des sessions de dialogue intercommunautaire pour préserver la paix, dans le cadre de la mise en œuvre de son projet Communautés résilientes par le dialogue et l’art (CORDIAL).
Cet atelier de rencontre et de sensibilisation, qui vise à encourager et à renforcer le dialogue intercommunautaire à M’Bahiakro, a réuni les membres du comité de paix et des hommes et femmes issus de différentes communautés de la localité.
Selon le représentant régional du NDI, Issiaka Ouattara, il s’agit de présenter les objectifs généraux et spécifiques de la mission pour accompagner le comité de paix à conduire les dialogues intercommunautaires afin d’amener les leaders de toutes les communautés à trouver des solutions conjointes pour surmonter les obstacles à la paix et les opportunités pour des collaborations interethniques qui peuvent améliorer la cohésion sociale et la qualité de la vie dans la localité.
Diverses stratégies de mise en œuvre de cette mission ont donc été présentées aux participants afin que les objectifs spécifiques soient atteints pour aboutir à des résultats immédiats.
Il s’est agi à cette occasion, de présenter la pièce de théâtre sur la présentation des conflits, de discuter entre autre, de manière conviviale des préoccupations soulevées lors des sessions de discussion préliminaires, d’approfondir le diagnostic des préoccupations soulevées, et en faire une classification des conflits prioritaires à discuter dans l’élaboration du plan de collaboration communautaire, à identifier les obstacles qui empêchent l’atteinte des visions ainsi que les fossés existant entre les visions et la situation actuelle, identifier les ressources externes et internes pour la mise en œuvre du plan de dialogue intercommunautaire et élaborer un plan d’action de dialogue communautaire.
Le secrétaire général de la préfecture, Akafou Abenan Adolphe, qui a ouvert cet atelier, a exhorté les populations à s’approprier et à renforcer par tout moyen, la cohésion sociale, facteur de paix et de développement.
M. Akafou a demandé de s’assurer d’une meilleure inclusivité de tous les parties prenantes dans le processus tout en impliquant les mécanismes en projet dans le processus du dialogue afin de faciliter la compréhension du processus au niveau local, conseillant de trouver un mécanisme de capitalisation et de suivi participatif des recommandations.
(AIP)
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