Gagnoa, 28 sept 2024 (AIP)- Le projet Autonomisation des femmes et le dividende démographique (SWEDD) en Côte d’Ivoire, qui s’est donné entre autres missions, d’améliorer l’utilisation des Services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN), a organisé à l’attention de 20 jeunes filles, un atelier de sensibilisation en ligne contre l’excision, les mutilations génitales et le mariage forcé.
Le superviseur du projet, Olivier Kimou, a salué l’activité au cours de laquelle les filles ont suivi en direct et en ligne depuis le siège Gagnoa du Conseil national de la jeunesse de Côte d’Ivoire (CNJCI), l’atelier organisé au Lycée fille d’Abobo (Abidjan Nord).
A partir de leurs Smartphones, les filles à Gagnoa ont interagi aux enseignements donnés par les animateurs de l’Agence ivoirienne de marketing sociale (AIMAS), en charge de l’exécution du projet.
L’objectif de cette formation est de faire de ces jeunes filles, des ambassadrices qui vont sensibiliser et exhorter leurs camarades sur ces sujets, et surtout être regardantes et promptes à dénoncer l’attitude de certains parents qui demeurent encore dans les projets de mariage forcé.
Depuis le 19 septembre, une délégation de SWEDD est à Gagnoa et a formé 40 jeunes filles, réparties en 20 jeunes scolarisées et 20 jeunes non-scolarisées. Un autre groupe de 40 garçons avec la même clef de répartition a aussi été formé. Les 20 et 21 septembre, la sensibilisation et la formation s’est poursuivie à la mosquée et à l’église, bouclée par une animation nocturne avec 200 jeunes et des parents.
Le projet SWEDD en Côte d’Ivoire va accentuer ses activités sur l’autonomisation sociale et économique des femmes et des jeunes filles en réduisant les inégalités. La deuxième phase du projet qui s’étend sur la période 2021-2024 va cibler 800 000 jeunes filles et femmes à risque dans les zones d’intervention sélectionnées.
Lancé en novembre 2015, le projet SWEDD couvre neuf pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
(AIP)
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