Abidjan, 10 sept 2024 (AIP) – Un atelier de réflexion sur les stratégies de collectes d’information pertinentes en vue de l’élaboration efficace des rapports de l’Organisation internationale du travail (OIT) s’est ouvert ce mardi 10 septembre 2024 à Grand-Bassam.
Cet atelier initié par l’OIT s’achève le jeudi 12 septembre et vise à renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux et syndicaux ainsi qu’à définir en conséquence une stratégie efficace et efficiente en vue d’une meilleure collecte de données d’informations dans les rapports qui seront transmis.
Il va combler le manque d’informations pertinentes dans certains rapports bien qu’ils soient produits dans les délais requis, en raison de l’absence de points focaux désignés à cet effet. D’où, la nécessité de leur désignation par les ministères techniques concernés pour la mise en œuvre du cadre de collaboration de la partie gouvernementale et leur formation au processus d’élaboration des rapports de l’OIT.
Selon le représentant du directeur pays de l’OIT, Jean-Marie Kagabo, ces rapports sont des outils essentiels pour évaluer la situation du travail dans chaque pays, identifier les défis et les opportunités et formuler des recommandations pour améliorer les conditions de travail et d’emploi. Ils fournissent également une évaluation détaillée de la conformité des lois nationales avec les normes internationales du travail élaborées et adaptées dans le cadre de l’OIT.
” Il est donc essentiel que les différents acteurs gouvernementaux travaillent ensemble pour collecter les données nécessaires à la production de ces rapports pertinents et informatifs. Cette synergie d’action est par ailleurs indispensable pour la promotion du dialogue social et le respect des droits de travailleurs ou des travailleuses”, a-t-il fait savoir.
Pour la représentante du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Corinne Roux, le monde vit à une époque où l’information est plus accessible que jamais, mais où la qualité de ces informations peut varier considérablement.
“Dans ce contexte, il est crucial que nous développions des méthodes robustes et efficaces pour développer des données fiables qui ne sont pas seulement des chiffres, mais racontent des histoires qui reflètent des réalités et surtout éclairent nos décisions”, a-t-elle souligné.
Rappelons que les articles 19 et 22 de la constitution de l’OIT prescrivent aux Etats membres de fournir chaque année des rapports sur les instruments ratifiés ou non de ladite organisation.
(AIP)
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